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  • La vie à sac
    5687
    La vie à sac
    Sadio et sa fille Maro.
    Maro, petite fille atteinte de leucémie a vécu avec sa maman, Sadio, pendant des années dans un appartement insalubre et dangereux de la région parisienne. Une situation difficile, aggravée par des conditions de vie intolérables : logées par un marchand de sommeil dans un appartement insalubre, elles ont dû endurer l’humidité, la saleté, l’air malsain. Elles ont été relogèes par Médecin du Monde à Limeil-Brevannes. Limeil-Brevannes, 2010


    Diane Grimonet
    19/09/2020
    5687
    19/09/2020
    La vie à sac
    Sadio et sa fille Maro.
    Maro, petite fille atteinte de leucémie a vécu avec sa maman, Sadio, pendant des années dans un appartement insalubre et dangereux de la région parisienne. Une situation difficile, aggravée par des conditions de vie intolérables : logées par un marchand de sommeil dans un appartement insalubre, elles ont dû endurer l’humidité, la saleté, l’air malsain. Elles ont été relogèes par Médecin du Monde à Limeil-Brevannes. Limeil-Brevannes, 2010


    Diane Grimonet

     

  • La vie à sac
    5684
    La vie à sac
    Sadio et sa fille Maro.
    Maro, petite fille atteinte de leucémie a vécu avec sa maman, Sadio, pendant des années dans un appartement insalubre et dangereux de la région parisienne. Une situation difficile, aggravée par des conditions de vie intolérables : logées par un marchand de sommeil dans un appartement insalubre, elles ont dû endurer l’humidité, la saleté, l’air malsain. Elles ont été relogèes par Médecin du Monde à Limeil-Brevannes. Limeil-Brevannes, 2010 Paris, 2010 - Hôpital Trousseau.


    Diane Grimonet
    19/09/2020
    5684
    19/09/2020
    La vie à sac
    Sadio et sa fille Maro.
    Maro, petite fille atteinte de leucémie a vécu avec sa maman, Sadio, pendant des années dans un appartement insalubre et dangereux de la région parisienne. Une situation difficile, aggravée par des conditions de vie intolérables : logées par un marchand de sommeil dans un appartement insalubre, elles ont dû endurer l’humidité, la saleté, l’air malsain. Elles ont été relogèes par Médecin du Monde à Limeil-Brevannes. Limeil-Brevannes, 2010 Paris, 2010 - Hôpital Trousseau.


    Diane Grimonet

     

  • la vie a sac synopsis fr ang
    5715
    la vie a sac synopsis fr ang
    5715
    la vie a sac synopsis fr ang

     

  • La vie à sac
    5713
    La vie à sac
    Diktatora, mère de famille Rom à Nantes. A quelques kilomètres du centre de Nantes, elle et les siens, roms de Roumanie, tentent de subsister et d’élever leurs enfants. Le quotidien : un camp boueux, des caravanes déglinguées, des bâches de fortunes sensées empêcher l’eau de couler sur des matelas récupérés où l’on se serre pour ne pas avoir trop froid. Nantes, 2010

    Diane Grimonet
    04/10/2017
    5713
    04/10/2017
    La vie à sac
    Diktatora, mère de famille Rom à Nantes. A quelques kilomètres du centre de Nantes, elle et les siens, roms de Roumanie, tentent de subsister et d’élever leurs enfants. Le quotidien : un camp boueux, des caravanes déglinguées, des bâches de fortunes sensées empêcher l’eau de couler sur des matelas récupérés où l’on se serre pour ne pas avoir trop froid. Nantes, 2010

    Diane Grimonet

     

  • La vie à sac
    5711
    La vie à sac
    Diktatora, mère de famille Rom à Nantes. A quelques kilomètres du centre de Nantes, elle et les siens, roms de Roumanie, tentent de subsister et d’élever leurs enfants. Le quotidien : un camp boueux, des caravanes déglinguées, des bâches de fortunes sensées empêcher l’eau de couler sur des matelas récupérés où l’on se serre pour ne pas avoir trop froid. Nantes, 2010

    Diane Grimonet
    04/10/2017
    5711
    04/10/2017
    La vie à sac
    Diktatora, mère de famille Rom à Nantes. A quelques kilomètres du centre de Nantes, elle et les siens, roms de Roumanie, tentent de subsister et d’élever leurs enfants. Le quotidien : un camp boueux, des caravanes déglinguées, des bâches de fortunes sensées empêcher l’eau de couler sur des matelas récupérés où l’on se serre pour ne pas avoir trop froid. Nantes, 2010

    Diane Grimonet

     

  • Biographie Diane Grimonet
    4648
    Biographie Diane Grimonet
    © Diane Grimonet
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    Biographie Diane Grimonet
    © Diane Grimonet

     

  • Synopsis-les oubliés du périph-FR-ANG
    4643
    Synopsis-les oubliés du périph-FR-ANG
    © Diane Grimonet
    4643
    Synopsis-les oubliés du périph-FR-ANG
    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4642
    Les oubliés du périph
    © Diane Grimonet
    03/10/2017
    4642
    03/10/2017
    Les oubliés du périph
    © Diane Grimonet

     

  • 001.jpg
    4645
    001.jpg
    © Diane Grimonet
    4645
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  • regards13 grimonet
    4644
    regards13 grimonet
    © Diane Grimonet
    4644
    regards13 grimonet
    © Diane Grimonet

     

  • soixnate quinze
    4646
    soixnate quinze
    © Diane Grimonet
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    soixnate quinze
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  • Mise en page 1
    4647
    Mise en page 1
    © Diane Grimonet
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  • Les oubliés du périph
    4639
    Les oubliés du périph
    France – 2015- Porte du Pré Saint Gervais
    La barrière du langage m’empêche de communiquer avec cette famille. Je n’en saurais pas beaucoup. Beaucoup d’enfants habitent ici. Pour les protéger cette famille a mis une grille pour que leur fils ne court pas sur le périph …

    © Diane Grimonet
    27/10/2015
    4639
    27/10/2015
    Les oubliés du périph
    France – 2015- Porte du Pré Saint Gervais
    La barrière du langage m’empêche de communiquer avec cette famille. Je n’en saurais pas beaucoup. Beaucoup d’enfants habitent ici. Pour les protéger cette famille a mis une grille pour que leur fils ne court pas sur le périph …

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4627
    Les oubliés du périph
    France - 2015 -Porte de Briançon- Moldavie
    Je rencontre Moldavie Porte de Briançon. Arriver chez elle c’est marcher sur un fil, en équilibre sur le ciment. Un réverbère est planté là et prend toute la largeur de la bordure. Passer sans tomber. Des vagues de voitures passent et ça ne me rassure pas, j arrive sur une petite cabane, Moldavie, 23 ans roumaine enceinte de 5 mois sur le campement depuis 1 an, elle ne veut pas communiquer. Elle ne veut pas de photos. Je n’insiste pas.

    © Diane Grimonet
    04/06/2015
    4627
    04/06/2015
    Les oubliés du périph
    France - 2015 -Porte de Briançon- Moldavie
    Je rencontre Moldavie Porte de Briançon. Arriver chez elle c’est marcher sur un fil, en équilibre sur le ciment. Un réverbère est planté là et prend toute la largeur de la bordure. Passer sans tomber. Des vagues de voitures passent et ça ne me rassure pas, j arrive sur une petite cabane, Moldavie, 23 ans roumaine enceinte de 5 mois sur le campement depuis 1 an, elle ne veut pas communiquer. Elle ne veut pas de photos. Je n’insiste pas.

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4626
    Les oubliés du périph
    France - 2015 -Porte de Briançon- Moldavie
    Je rencontre Moldavie Porte de Briançon. Arriver chez elle c’est marcher sur un fil, en équilibre sur le ciment. Un réverbère est planté là et prend toute la largeur de la bordure. Passer sans tomber. Des vagues de voitures passent et ça ne me rassure pas, j arrive sur une petite cabane, Moldavie, 23 ans roumaine enceinte de 5 mois sur le campement depuis 1 an, elle ne veut pas communiquer. Elle ne veut pas de photos. Je n’insiste pas.

    © Diane Grimonet
    04/06/2015
    4626
    04/06/2015
    Les oubliés du périph
    France - 2015 -Porte de Briançon- Moldavie
    Je rencontre Moldavie Porte de Briançon. Arriver chez elle c’est marcher sur un fil, en équilibre sur le ciment. Un réverbère est planté là et prend toute la largeur de la bordure. Passer sans tomber. Des vagues de voitures passent et ça ne me rassure pas, j arrive sur une petite cabane, Moldavie, 23 ans roumaine enceinte de 5 mois sur le campement depuis 1 an, elle ne veut pas communiquer. Elle ne veut pas de photos. Je n’insiste pas.

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4641
    Les oubliés du périph
    France Paris - 2015 -Campement démantelé
    Campement démantelé autour du 23 avril 2015
    Deux yougoslaves et deux russes habitaient depuis un an sur le campement

    © Diane Grimonet
    29/04/2015
    4641
    29/04/2015
    Les oubliés du périph
    France Paris - 2015 -Campement démantelé
    Campement démantelé autour du 23 avril 2015
    Deux yougoslaves et deux russes habitaient depuis un an sur le campement

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4633
    Les oubliés du périph
    France -2014 - Porte de Bagnolet, Kakir
    Kakir que je rencontre après avoir traîné Porte de Bagnolet. Je longe le périph et là j’arrive sur un campement, que je ressens comme un coupe gorge. Je prends conscience du danger. En cas d’agression impossible de fuir.

    © Diane Grimonet
    29/04/2015
    4633
    29/04/2015
    Les oubliés du périph
    France -2014 - Porte de Bagnolet, Kakir
    Kakir que je rencontre après avoir traîné Porte de Bagnolet. Je longe le périph et là j’arrive sur un campement, que je ressens comme un coupe gorge. Je prends conscience du danger. En cas d’agression impossible de fuir.

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4632
    Les oubliés du périph
    France -2014 - Porte de Bagnolet, Kakir
    Kakir que je rencontre après avoir traîné Porte de Bagnolet. Je longe le périph et là j’arrive sur un campement, que je ressens comme un coupe gorge. Je prends conscience du danger. En cas d’agression impossible de fuir.

    © Diane Grimonet
    29/04/2015
    4632
    29/04/2015
    Les oubliés du périph
    France -2014 - Porte de Bagnolet, Kakir
    Kakir que je rencontre après avoir traîné Porte de Bagnolet. Je longe le périph et là j’arrive sur un campement, que je ressens comme un coupe gorge. Je prends conscience du danger. En cas d’agression impossible de fuir.

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4629
    Les oubliés du périph
    France, Paris 2015 - Porte d’Orléans , Joseph
    Joseph 50 ans, une tente à quelques mètres de la voie. . Dans sa tente un homme qui ne parle pas un mot de français : il est anglais. C’est un échoué de Schengen. Pas expulsable, mais sans ressources il ne peut pas rentrer chez lui, où personne ne l’attend…

    © Diane Grimonet
    13/04/2015
    4629
    13/04/2015
    Les oubliés du périph
    France, Paris 2015 - Porte d’Orléans , Joseph
    Joseph 50 ans, une tente à quelques mètres de la voie. . Dans sa tente un homme qui ne parle pas un mot de français : il est anglais. C’est un échoué de Schengen. Pas expulsable, mais sans ressources il ne peut pas rentrer chez lui, où personne ne l’attend…

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4628
    Les oubliés du périph
    France, Paris 2015 - Porte d’Orléans , Joseph
    Joseph 50 ans, une tente à quelques mètres de la voie. . Dans sa tente un homme qui ne parle pas un mot de français : il est anglais. C’est un échoué de Schengen. Pas expulsable, mais sans ressources il ne peut pas rentrer chez lui, où personne ne l’attend…

    © Diane Grimonet
    13/04/2015
    4628
    13/04/2015
    Les oubliés du périph
    France, Paris 2015 - Porte d’Orléans , Joseph
    Joseph 50 ans, une tente à quelques mètres de la voie. . Dans sa tente un homme qui ne parle pas un mot de français : il est anglais. C’est un échoué de Schengen. Pas expulsable, mais sans ressources il ne peut pas rentrer chez lui, où personne ne l’attend…

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4625
    Les oubliés du périph
    France, 2015 - Porte de ST Cloud, Mia
    Mia, 21 ans , elle ne souhaite pas tout m’expliquer des raisons qui l’ont menée ici. Elle fait une formation de vente et habite dans le campement depuis 1 an. A la PSA de Chemin Vert, ils ne m’ont pas donné de chambre parce que je n’ai pas d’enfant. Je ne vais pas me faire faire un enfant juste pour me loger, non ! me dit elle. C’est le 1er avril 2015 , triste blague ! Une si jeune femme ! A vingt et un ans dehors : que s’est-il passé ? Elle me répond qu’elle a un passé dur. Sa mère ?
    - Ma mère, elle s’en fout : elle me dit qu’elle a choisi sa vie...

    © Diane Grimonet
    08/04/2015
    4625
    08/04/2015
    Les oubliés du périph
    France, 2015 - Porte de ST Cloud, Mia
    Mia, 21 ans , elle ne souhaite pas tout m’expliquer des raisons qui l’ont menée ici. Elle fait une formation de vente et habite dans le campement depuis 1 an. A la PSA de Chemin Vert, ils ne m’ont pas donné de chambre parce que je n’ai pas d’enfant. Je ne vais pas me faire faire un enfant juste pour me loger, non ! me dit elle. C’est le 1er avril 2015 , triste blague ! Une si jeune femme ! A vingt et un ans dehors : que s’est-il passé ? Elle me répond qu’elle a un passé dur. Sa mère ?
    - Ma mère, elle s’en fout : elle me dit qu’elle a choisi sa vie...

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4597
    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Gustave et Etoile, le chien d’Emile
    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »
    « Etoile est une créature du bon Dieu qui m’a été offerte par des anges. Etoile est mon compagnon de vie depuis 9 ans. Je le traine comme un boulet derrière mes jambes. Si un jour il part, je vais directement au pays des Merveilles. Si moi je pars avant lui, j’espère que les gens qui l’adopteront seront gentils avec lui » me dit Emile .
    © Diane Grimonet
    20/01/2015
    4597
    20/01/2015
    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Gustave et Etoile, le chien d’Emile
    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »
    « Etoile est une créature du bon Dieu qui m’a été offerte par des anges. Etoile est mon compagnon de vie depuis 9 ans. Je le traine comme un boulet derrière mes jambes. Si un jour il part, je vais directement au pays des Merveilles. Si moi je pars avant lui, j’espère que les gens qui l’adopteront seront gentils avec lui » me dit Emile .
    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4617
    Les oubliés du périph
    France, 2015 - Porte de Champeret , Fernando
    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

    © Diane Grimonet
    24/11/2014
    4617
    24/11/2014
    Les oubliés du périph
    France, 2015 - Porte de Champeret , Fernando
    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4623
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champeret , Fernando
    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

    © Diane Grimonet
    14/11/2014
    4623
    14/11/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champeret , Fernando
    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

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  • Les oubliés du périph
    4622
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champeret , Fernando
    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

    © Diane Grimonet
    14/11/2014
    4622
    14/11/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champeret , Fernando
    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

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  • Les oubliés du périph
    4621
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champeret , Fernando
    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

    © Diane Grimonet
    14/11/2014
    4621
    14/11/2014
    Les oubliés du périph
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    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

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    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

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    4619
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    14/11/2014
    4614
    14/11/2014
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    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

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  • Les oubliés du périph
    4586
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 , Olivier musicien entre deux portes
    Au cours de mon errance sur le périph je suis tombée dans des rosiers en escaladant un parapet pour rejoindre un campement. En me relevant, j’aperçois une ombre et je décide d’aller voir qui est cette femme. En réalité, c’est un homme. Insolite ! Il joue de la trompette au-dessus du périph’. Olivier vient s’exercer sur le périph car c’est gratuit, pas besoin de louer un studio de répétitions. Il souffle dans son instrument sans crainte d’exaspérer ses voisins.

    © Diane Grimonet
    14/11/2014
    4586
    14/11/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 , Olivier musicien entre deux portes
    Au cours de mon errance sur le périph je suis tombée dans des rosiers en escaladant un parapet pour rejoindre un campement. En me relevant, j’aperçois une ombre et je décide d’aller voir qui est cette femme. En réalité, c’est un homme. Insolite ! Il joue de la trompette au-dessus du périph’. Olivier vient s’exercer sur le périph car c’est gratuit, pas besoin de louer un studio de répétitions. Il souffle dans son instrument sans crainte d’exaspérer ses voisins.

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  • Les oubliés du périph
    4609
    Les oubliés du périph
    France, 2014-2015 - Porte de Champerret, Wladimir
    Vladimir a 50 ans, il n’a pas de papiers, il fait la manche, il a une hépatite C, il doit être suivi en urgence, il n’a pas d’aide médicale d’état. Il me montre une attestation de France Terre d’asile : il est réfugié politique et a le droit à l’ATA (L’Allocation Temporaire d'Attente) et aussi à l’aide médicale, mais il ne comprend pas suffisamment le français et ne sait pas faire valoir ses droits...

    © Diane Grimonet
    20/10/2014
    4609
    20/10/2014
    Les oubliés du périph
    France, 2014-2015 - Porte de Champerret, Wladimir
    Vladimir a 50 ans, il n’a pas de papiers, il fait la manche, il a une hépatite C, il doit être suivi en urgence, il n’a pas d’aide médicale d’état. Il me montre une attestation de France Terre d’asile : il est réfugié politique et a le droit à l’ATA (L’Allocation Temporaire d'Attente) et aussi à l’aide médicale, mais il ne comprend pas suffisamment le français et ne sait pas faire valoir ses droits...

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  • Les oubliés du périph
    4607
    Les oubliés du périph
    France, 2014-2015 - Porte de Champerret, Wladimir
    Vladimir a 50 ans, il n’a pas de papiers, il fait la manche, il a une hépatite C, il doit être suivi en urgence, il n’a pas d’aide médicale d’état. Il me montre une attestation de France Terre d’asile : il est réfugié politique et a le droit à l’ATA (L’Allocation Temporaire d'Attente) et aussi à l’aide médicale, mais il ne comprend pas suffisamment le français et ne sait pas faire valoir ses droits...

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    20/10/2014
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    20/10/2014
    Les oubliés du périph
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    Vladimir a 50 ans, il n’a pas de papiers, il fait la manche, il a une hépatite C, il doit être suivi en urgence, il n’a pas d’aide médicale d’état. Il me montre une attestation de France Terre d’asile : il est réfugié politique et a le droit à l’ATA (L’Allocation Temporaire d'Attente) et aussi à l’aide médicale, mais il ne comprend pas suffisamment le français et ne sait pas faire valoir ses droits...

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    4606
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    Vladimir a 50 ans, il n’a pas de papiers, il fait la manche, il a une hépatite C, il doit être suivi en urgence, il n’a pas d’aide médicale d’état. Il me montre une attestation de France Terre d’asile : il est réfugié politique et a le droit à l’ATA (L’Allocation Temporaire d'Attente) et aussi à l’aide médicale, mais il ne comprend pas suffisamment le français et ne sait pas faire valoir ses droits...

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    20/10/2014
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    Vladimir a 50 ans, il n’a pas de papiers, il fait la manche, il a une hépatite C, il doit être suivi en urgence, il n’a pas d’aide médicale d’état. Il me montre une attestation de France Terre d’asile : il est réfugié politique et a le droit à l’ATA (L’Allocation Temporaire d'Attente) et aussi à l’aide médicale, mais il ne comprend pas suffisamment le français et ne sait pas faire valoir ses droits...

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    4605
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    20/10/2014
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    Vladimir a 50 ans, il n’a pas de papiers, il fait la manche, il a une hépatite C, il doit être suivi en urgence, il n’a pas d’aide médicale d’état. Il me montre une attestation de France Terre d’asile : il est réfugié politique et a le droit à l’ATA (L’Allocation Temporaire d'Attente) et aussi à l’aide médicale, mais il ne comprend pas suffisamment le français et ne sait pas faire valoir ses droits...

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    4624
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    France, Paris - 2015 - Porte de Champeret , Fernando
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    16/10/2014
    4624
    16/10/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champeret , Fernando
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  • Les oubliés du périph
    4613
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

    © Diane Grimonet
    16/10/2014
    4613
    16/10/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4612
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

    © Diane Grimonet
    16/10/2014
    4612
    16/10/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

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  • Les oubliés du périph
    4611
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

    © Diane Grimonet
    16/10/2014
    4611
    16/10/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

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  • Les oubliés du périph
    4610
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    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

    © Diane Grimonet
    16/10/2014
    4610
    16/10/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

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  • Les oubliés du périph
    4608
    Les oubliés du périph
    France, 2014-2015 - Porte de Champerret, Wladimir
    Vladimir a 50 ans, il n’a pas de papiers, il fait la manche, il a une hépatite C, il doit être suivi en urgence, il n’a pas d’aide médicale d’état. Il me montre une attestation de France Terre d’asile : il est réfugié politique et a le droit à l’ATA (L’Allocation Temporaire d'Attente) et aussi à l’aide médicale, mais il ne comprend pas suffisamment le français et ne sait pas faire valoir ses droits...

    © Diane Grimonet
    16/10/2014
    4608
    16/10/2014
    Les oubliés du périph
    France, 2014-2015 - Porte de Champerret, Wladimir
    Vladimir a 50 ans, il n’a pas de papiers, il fait la manche, il a une hépatite C, il doit être suivi en urgence, il n’a pas d’aide médicale d’état. Il me montre une attestation de France Terre d’asile : il est réfugié politique et a le droit à l’ATA (L’Allocation Temporaire d'Attente) et aussi à l’aide médicale, mais il ne comprend pas suffisamment le français et ne sait pas faire valoir ses droits...

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4604
    Les oubliés du périph
    France, 2014-2015 - Porte de Champerret, Wladimir
    Vladimir a 50 ans, il n’a pas de papiers, il fait la manche, il a une hépatite C, il doit être suivi en urgence, il n’a pas d’aide médicale d’état. Il me montre une attestation de France Terre d’asile : il est réfugié politique et a le droit à l’ATA (L’Allocation Temporaire d'Attente) et aussi à l’aide médicale, mais il ne comprend pas suffisamment le français et ne sait pas faire valoir ses droits...

    © Diane Grimonet
    16/10/2014
    4604
    16/10/2014
    Les oubliés du périph
    France, 2014-2015 - Porte de Champerret, Wladimir
    Vladimir a 50 ans, il n’a pas de papiers, il fait la manche, il a une hépatite C, il doit être suivi en urgence, il n’a pas d’aide médicale d’état. Il me montre une attestation de France Terre d’asile : il est réfugié politique et a le droit à l’ATA (L’Allocation Temporaire d'Attente) et aussi à l’aide médicale, mais il ne comprend pas suffisamment le français et ne sait pas faire valoir ses droits...

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  • Les oubliés du périph
    4590
    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Emile.
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas. Sa vie est réglée comme n’importe quelle personne active. Tous les matins il se lève, boit son café, se lave à l’eau froide et part faire la manche. « Regarde, Diane, t’es un peu comme en vacances ici... Tu veux un café ? »

    © Diane Grimonet
    18/09/2014
    4590
    18/09/2014
    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Emile.
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas. Sa vie est réglée comme n’importe quelle personne active. Tous les matins il se lève, boit son café, se lave à l’eau froide et part faire la manche. « Regarde, Diane, t’es un peu comme en vacances ici... Tu veux un café ? »

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  • Les oubliés du périph
    4591
    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Emile.
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas. Sa vie est réglée comme n’importe quelle personne active. Tous les matins il se lève, boit son café, se lave à l’eau froide et part faire la manche. « Regarde, Diane, t’es un peu comme en vacances ici... Tu veux un café ? »

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    16/09/2014
    4591
    16/09/2014
    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Emile.
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas. Sa vie est réglée comme n’importe quelle personne active. Tous les matins il se lève, boit son café, se lave à l’eau froide et part faire la manche. « Regarde, Diane, t’es un peu comme en vacances ici... Tu veux un café ? »

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  • Les oubliés du périph
    4589
    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Emile.
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas. Sa vie est réglée comme n’importe quelle personne active. Tous les matins il se lève, boit son café, se lave à l’eau froide et part faire la manche. « Regarde, Diane, t’es un peu comme en vacances ici... Tu veux un café ? »

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    16/09/2014
    4589
    16/09/2014
    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Emile.
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas. Sa vie est réglée comme n’importe quelle personne active. Tous les matins il se lève, boit son café, se lave à l’eau froide et part faire la manche. « Regarde, Diane, t’es un peu comme en vacances ici... Tu veux un café ? »

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  • Les oubliés du périph
    4638
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 – 2015 - Entre Porte du Pré Saint Gervais et Porte des Lilas, David
    David, 40 ans, Il vit de la débrouille et de l’ASS. Il a la CMU. Tous les matins il va récupérer, auprès d’une association voisine, les invendus des grands magasins. Ses outils : la brouette et le diable. Il crée des objets à partir de ce qu’il récupère « Tout ce que je crée, c’est de la psychologie ». Le nom qu’il a donné à son campement ? Le campement de la Psychologie…un jour d’été où il pleut, je suis un peu en hauteur et lui en contrebas. Soudain, il hurle : « T’as fini tes photos, dégage ! » Dans ses yeux, j’ai senti la rage, le danger, un danger auquel je m’exposais sans savoir lequel. J’ai reculé et à pas lents et posés, je suis partie. Dès le coin de la rue passé, j’ai couru. Je me suis réfugiée dans un café où j’ai pleuré. La peur, la solitude de cette situation, de ce reportage, ne pas être comprise dans le travail que je faisais auprès de lui, ne pas avoir compris ce qui se passait... C’est de la « psychologie »...

    © Diane Grimonet
    09/08/2014
    4638
    09/08/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 – 2015 - Entre Porte du Pré Saint Gervais et Porte des Lilas, David
    David, 40 ans, Il vit de la débrouille et de l’ASS. Il a la CMU. Tous les matins il va récupérer, auprès d’une association voisine, les invendus des grands magasins. Ses outils : la brouette et le diable. Il crée des objets à partir de ce qu’il récupère « Tout ce que je crée, c’est de la psychologie ». Le nom qu’il a donné à son campement ? Le campement de la Psychologie…un jour d’été où il pleut, je suis un peu en hauteur et lui en contrebas. Soudain, il hurle : « T’as fini tes photos, dégage ! » Dans ses yeux, j’ai senti la rage, le danger, un danger auquel je m’exposais sans savoir lequel. J’ai reculé et à pas lents et posés, je suis partie. Dès le coin de la rue passé, j’ai couru. Je me suis réfugiée dans un café où j’ai pleuré. La peur, la solitude de cette situation, de ce reportage, ne pas être comprise dans le travail que je faisais auprès de lui, ne pas avoir compris ce qui se passait... C’est de la « psychologie »...

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4636
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 – 2015 - Entre Porte du Pré Saint Gervais et Porte des Lilas, David
    David, 40 ans, Il vit de la débrouille et de l’ASS. Il a la CMU. Tous les matins il va récupérer, auprès d’une association voisine, les invendus des grands magasins. Ses outils : la brouette et le diable. Il crée des objets à partir de ce qu’il récupère « Tout ce que je crée, c’est de la psychologie ». Le nom qu’il a donné à son campement ? Le campement de la Psychologie…un jour d’été où il pleut, je suis un peu en hauteur et lui en contrebas. Soudain, il hurle : « T’as fini tes photos, dégage ! » Dans ses yeux, j’ai senti la rage, le danger, un danger auquel je m’exposais sans savoir lequel. J’ai reculé et à pas lents et posés, je suis partie. Dès le coin de la rue passé, j’ai couru. Je me suis réfugiée dans un café où j’ai pleuré. La peur, la solitude de cette situation, de ce reportage, ne pas être comprise dans le travail que je faisais auprès de lui, ne pas avoir compris ce qui se passait... C’est de la « psychologie »...

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    09/08/2014
    4636
    09/08/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 – 2015 - Entre Porte du Pré Saint Gervais et Porte des Lilas, David
    David, 40 ans, Il vit de la débrouille et de l’ASS. Il a la CMU. Tous les matins il va récupérer, auprès d’une association voisine, les invendus des grands magasins. Ses outils : la brouette et le diable. Il crée des objets à partir de ce qu’il récupère « Tout ce que je crée, c’est de la psychologie ». Le nom qu’il a donné à son campement ? Le campement de la Psychologie…un jour d’été où il pleut, je suis un peu en hauteur et lui en contrebas. Soudain, il hurle : « T’as fini tes photos, dégage ! » Dans ses yeux, j’ai senti la rage, le danger, un danger auquel je m’exposais sans savoir lequel. J’ai reculé et à pas lents et posés, je suis partie. Dès le coin de la rue passé, j’ai couru. Je me suis réfugiée dans un café où j’ai pleuré. La peur, la solitude de cette situation, de ce reportage, ne pas être comprise dans le travail que je faisais auprès de lui, ne pas avoir compris ce qui se passait... C’est de la « psychologie »...

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  • Les oubliés du périph
    4635
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 – 2015 - Entre Porte du Pré Saint Gervais et Porte des Lilas, David
    David, 40 ans, Il vit de la débrouille et de l’ASS. Il a la CMU. Tous les matins il va récupérer, auprès d’une association voisine, les invendus des grands magasins. Ses outils : la brouette et le diable. Il crée des objets à partir de ce qu’il récupère « Tout ce que je crée, c’est de la psychologie ». Le nom qu’il a donné à son campement ? Le campement de la Psychologie…un jour d’été où il pleut, je suis un peu en hauteur et lui en contrebas. Soudain, il hurle : « T’as fini tes photos, dégage ! » Dans ses yeux, j’ai senti la rage, le danger, un danger auquel je m’exposais sans savoir lequel. J’ai reculé et à pas lents et posés, je suis partie. Dès le coin de la rue passé, j’ai couru. Je me suis réfugiée dans un café où j’ai pleuré. La peur, la solitude de cette situation, de ce reportage, ne pas être comprise dans le travail que je faisais auprès de lui, ne pas avoir compris ce qui se passait... C’est de la « psychologie »...

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    09/08/2014
    4635
    09/08/2014
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    France, Paris - 2014 – 2015 - Entre Porte du Pré Saint Gervais et Porte des Lilas, David
    David, 40 ans, Il vit de la débrouille et de l’ASS. Il a la CMU. Tous les matins il va récupérer, auprès d’une association voisine, les invendus des grands magasins. Ses outils : la brouette et le diable. Il crée des objets à partir de ce qu’il récupère « Tout ce que je crée, c’est de la psychologie ». Le nom qu’il a donné à son campement ? Le campement de la Psychologie…un jour d’été où il pleut, je suis un peu en hauteur et lui en contrebas. Soudain, il hurle : « T’as fini tes photos, dégage ! » Dans ses yeux, j’ai senti la rage, le danger, un danger auquel je m’exposais sans savoir lequel. J’ai reculé et à pas lents et posés, je suis partie. Dès le coin de la rue passé, j’ai couru. Je me suis réfugiée dans un café où j’ai pleuré. La peur, la solitude de cette situation, de ce reportage, ne pas être comprise dans le travail que je faisais auprès de lui, ne pas avoir compris ce qui se passait... C’est de la « psychologie »...

    © Diane Grimonet