• Les oubliés du périph
    4613
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

    © Diane Grimonet
    16/10/2014
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    16/10/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
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    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

    © Diane Grimonet
    16/10/2014
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    16/10/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

    © Diane Grimonet

     

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    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

    © Diane Grimonet
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    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

    © Diane Grimonet

     

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    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
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« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

    © Diane Grimonet
    16/10/2014
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    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

    © Diane Grimonet