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    Les oubliés du périph
    France, 2015 - Porte de Champeret , Fernando
    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

    © Diane Grimonet
    24/11/2014
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    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

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