• Les oubliés du périph
    4638
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 – 2015 - Entre Porte du Pré Saint Gervais et Porte des Lilas, David
    David, 40 ans, Il vit de la débrouille et de l’ASS. Il a la CMU. Tous les matins il va récupérer, auprès d’une association voisine, les invendus des grands magasins. Ses outils : la brouette et le diable. Il crée des objets à partir de ce qu’il récupère « Tout ce que je crée, c’est de la psychologie ». Le nom qu’il a donné à son campement ? Le campement de la Psychologie…un jour d’été où il pleut, je suis un peu en hauteur et lui en contrebas. Soudain, il hurle : « T’as fini tes photos, dégage ! » Dans ses yeux, j’ai senti la rage, le danger, un danger auquel je m’exposais sans savoir lequel. J’ai reculé et à pas lents et posés, je suis partie. Dès le coin de la rue passé, j’ai couru. Je me suis réfugiée dans un café où j’ai pleuré. La peur, la solitude de cette situation, de ce reportage, ne pas être comprise dans le travail que je faisais auprès de lui, ne pas avoir compris ce qui se passait... C’est de la « psychologie »...

    © Diane Grimonet
    09/08/2014
    4638
    09/08/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 – 2015 - Entre Porte du Pré Saint Gervais et Porte des Lilas, David
    David, 40 ans, Il vit de la débrouille et de l’ASS. Il a la CMU. Tous les matins il va récupérer, auprès d’une association voisine, les invendus des grands magasins. Ses outils : la brouette et le diable. Il crée des objets à partir de ce qu’il récupère « Tout ce que je crée, c’est de la psychologie ». Le nom qu’il a donné à son campement ? Le campement de la Psychologie…un jour d’été où il pleut, je suis un peu en hauteur et lui en contrebas. Soudain, il hurle : « T’as fini tes photos, dégage ! » Dans ses yeux, j’ai senti la rage, le danger, un danger auquel je m’exposais sans savoir lequel. J’ai reculé et à pas lents et posés, je suis partie. Dès le coin de la rue passé, j’ai couru. Je me suis réfugiée dans un café où j’ai pleuré. La peur, la solitude de cette situation, de ce reportage, ne pas être comprise dans le travail que je faisais auprès de lui, ne pas avoir compris ce qui se passait... C’est de la « psychologie »...

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4636
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 – 2015 - Entre Porte du Pré Saint Gervais et Porte des Lilas, David
    David, 40 ans, Il vit de la débrouille et de l’ASS. Il a la CMU. Tous les matins il va récupérer, auprès d’une association voisine, les invendus des grands magasins. Ses outils : la brouette et le diable. Il crée des objets à partir de ce qu’il récupère « Tout ce que je crée, c’est de la psychologie ». Le nom qu’il a donné à son campement ? Le campement de la Psychologie…un jour d’été où il pleut, je suis un peu en hauteur et lui en contrebas. Soudain, il hurle : « T’as fini tes photos, dégage ! » Dans ses yeux, j’ai senti la rage, le danger, un danger auquel je m’exposais sans savoir lequel. J’ai reculé et à pas lents et posés, je suis partie. Dès le coin de la rue passé, j’ai couru. Je me suis réfugiée dans un café où j’ai pleuré. La peur, la solitude de cette situation, de ce reportage, ne pas être comprise dans le travail que je faisais auprès de lui, ne pas avoir compris ce qui se passait... C’est de la « psychologie »...

    © Diane Grimonet
    09/08/2014
    4636
    09/08/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 – 2015 - Entre Porte du Pré Saint Gervais et Porte des Lilas, David
    David, 40 ans, Il vit de la débrouille et de l’ASS. Il a la CMU. Tous les matins il va récupérer, auprès d’une association voisine, les invendus des grands magasins. Ses outils : la brouette et le diable. Il crée des objets à partir de ce qu’il récupère « Tout ce que je crée, c’est de la psychologie ». Le nom qu’il a donné à son campement ? Le campement de la Psychologie…un jour d’été où il pleut, je suis un peu en hauteur et lui en contrebas. Soudain, il hurle : « T’as fini tes photos, dégage ! » Dans ses yeux, j’ai senti la rage, le danger, un danger auquel je m’exposais sans savoir lequel. J’ai reculé et à pas lents et posés, je suis partie. Dès le coin de la rue passé, j’ai couru. Je me suis réfugiée dans un café où j’ai pleuré. La peur, la solitude de cette situation, de ce reportage, ne pas être comprise dans le travail que je faisais auprès de lui, ne pas avoir compris ce qui se passait... C’est de la « psychologie »...

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4635
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 – 2015 - Entre Porte du Pré Saint Gervais et Porte des Lilas, David
    David, 40 ans, Il vit de la débrouille et de l’ASS. Il a la CMU. Tous les matins il va récupérer, auprès d’une association voisine, les invendus des grands magasins. Ses outils : la brouette et le diable. Il crée des objets à partir de ce qu’il récupère « Tout ce que je crée, c’est de la psychologie ». Le nom qu’il a donné à son campement ? Le campement de la Psychologie…un jour d’été où il pleut, je suis un peu en hauteur et lui en contrebas. Soudain, il hurle : « T’as fini tes photos, dégage ! » Dans ses yeux, j’ai senti la rage, le danger, un danger auquel je m’exposais sans savoir lequel. J’ai reculé et à pas lents et posés, je suis partie. Dès le coin de la rue passé, j’ai couru. Je me suis réfugiée dans un café où j’ai pleuré. La peur, la solitude de cette situation, de ce reportage, ne pas être comprise dans le travail que je faisais auprès de lui, ne pas avoir compris ce qui se passait... C’est de la « psychologie »...

    © Diane Grimonet
    09/08/2014
    4635
    09/08/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 – 2015 - Entre Porte du Pré Saint Gervais et Porte des Lilas, David
    David, 40 ans, Il vit de la débrouille et de l’ASS. Il a la CMU. Tous les matins il va récupérer, auprès d’une association voisine, les invendus des grands magasins. Ses outils : la brouette et le diable. Il crée des objets à partir de ce qu’il récupère « Tout ce que je crée, c’est de la psychologie ». Le nom qu’il a donné à son campement ? Le campement de la Psychologie…un jour d’été où il pleut, je suis un peu en hauteur et lui en contrebas. Soudain, il hurle : « T’as fini tes photos, dégage ! » Dans ses yeux, j’ai senti la rage, le danger, un danger auquel je m’exposais sans savoir lequel. J’ai reculé et à pas lents et posés, je suis partie. Dès le coin de la rue passé, j’ai couru. Je me suis réfugiée dans un café où j’ai pleuré. La peur, la solitude de cette situation, de ce reportage, ne pas être comprise dans le travail que je faisais auprès de lui, ne pas avoir compris ce qui se passait... C’est de la « psychologie »...

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4634
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 – 2015 - Entre Porte du Pré Saint Gervais et Porte des Lilas, David
    David, 40 ans, Il vit de la débrouille et de l’ASS. Il a la CMU. Tous les matins il va récupérer, auprès d’une association voisine, les invendus des grands magasins. Ses outils : la brouette et le diable. Il crée des objets à partir de ce qu’il récupère « Tout ce que je crée, c’est de la psychologie ». Le nom qu’il a donné à son campement ? Le campement de la Psychologie…un jour d’été où il pleut, je suis un peu en hauteur et lui en contrebas. Soudain, il hurle : « T’as fini tes photos, dégage ! » Dans ses yeux, j’ai senti la rage, le danger, un danger auquel je m’exposais sans savoir lequel. J’ai reculé et à pas lents et posés, je suis partie. Dès le coin de la rue passé, j’ai couru. Je me suis réfugiée dans un café où j’ai pleuré. La peur, la solitude de cette situation, de ce reportage, ne pas être comprise dans le travail que je faisais auprès de lui, ne pas avoir compris ce qui se passait... C’est de la « psychologie »...

    © Diane Grimonet
    09/08/2014
    4634
    09/08/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 – 2015 - Entre Porte du Pré Saint Gervais et Porte des Lilas, David
    David, 40 ans, Il vit de la débrouille et de l’ASS. Il a la CMU. Tous les matins il va récupérer, auprès d’une association voisine, les invendus des grands magasins. Ses outils : la brouette et le diable. Il crée des objets à partir de ce qu’il récupère « Tout ce que je crée, c’est de la psychologie ». Le nom qu’il a donné à son campement ? Le campement de la Psychologie…un jour d’été où il pleut, je suis un peu en hauteur et lui en contrebas. Soudain, il hurle : « T’as fini tes photos, dégage ! » Dans ses yeux, j’ai senti la rage, le danger, un danger auquel je m’exposais sans savoir lequel. J’ai reculé et à pas lents et posés, je suis partie. Dès le coin de la rue passé, j’ai couru. Je me suis réfugiée dans un café où j’ai pleuré. La peur, la solitude de cette situation, de ce reportage, ne pas être comprise dans le travail que je faisais auprès de lui, ne pas avoir compris ce qui se passait... C’est de la « psychologie »...

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4637
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 – 2015 - Entre Porte du Pré Saint Gervais et Porte des Lilas, David
    David, 40 ans, Il vit de la débrouille et de l’ASS. Il a la CMU. Tous les matins il va récupérer, auprès d’une association voisine, les invendus des grands magasins. Ses outils : la brouette et le diable. Il crée des objets à partir de ce qu’il récupère « Tout ce que je crée, c’est de la psychologie ». Le nom qu’il a donné à son campement ? Le campement de la Psychologie…un jour d’été où il pleut, je suis un peu en hauteur et lui en contrebas. Soudain, il hurle : « T’as fini tes photos, dégage ! » Dans ses yeux, j’ai senti la rage, le danger, un danger auquel je m’exposais sans savoir lequel. J’ai reculé et à pas lents et posés, je suis partie. Dès le coin de la rue passé, j’ai couru. Je me suis réfugiée dans un café où j’ai pleuré. La peur, la solitude de cette situation, de ce reportage, ne pas être comprise dans le travail que je faisais auprès de lui, ne pas avoir compris ce qui se passait... C’est de la « psychologie »...

    © Diane Grimonet
    07/08/2014
    4637
    07/08/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 – 2015 - Entre Porte du Pré Saint Gervais et Porte des Lilas, David
    David, 40 ans, Il vit de la débrouille et de l’ASS. Il a la CMU. Tous les matins il va récupérer, auprès d’une association voisine, les invendus des grands magasins. Ses outils : la brouette et le diable. Il crée des objets à partir de ce qu’il récupère « Tout ce que je crée, c’est de la psychologie ». Le nom qu’il a donné à son campement ? Le campement de la Psychologie…un jour d’été où il pleut, je suis un peu en hauteur et lui en contrebas. Soudain, il hurle : « T’as fini tes photos, dégage ! » Dans ses yeux, j’ai senti la rage, le danger, un danger auquel je m’exposais sans savoir lequel. J’ai reculé et à pas lents et posés, je suis partie. Dès le coin de la rue passé, j’ai couru. Je me suis réfugiée dans un café où j’ai pleuré. La peur, la solitude de cette situation, de ce reportage, ne pas être comprise dans le travail que je faisais auprès de lui, ne pas avoir compris ce qui se passait... C’est de la « psychologie »...

    © Diane Grimonet