L'or noir de Tchernobyl
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L'or noir de Tchernobyl
Avril 2001 : cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. Même si le trafic de métal dans la zone de Tchernobyl existe depuis l’indépendance de l’Ukraine en 1991, il s’est sensiblement accentué ces dernières années. Depuis 2003, les cimetières d’engins militaires sont notamment interdits aux visiteurs étrangers. Les autorités avancent comme raison la radioactivité trop élevé equand ce sont les plaines vidées de leur métal qu’elles tentent de masquer.
© Guillaume Herbaut
Avril 2001 51
Avril 2001
L'or noir de Tchernobyl
Avril 2001 : cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. Même si le trafic de métal dans la zone de Tchernobyl existe depuis l’indépendance de l’Ukraine en 1991, il s’est sensiblement accentué ces dernières années. Depuis 2003, les cimetières d’engins militaires sont notamment interdits aux visiteurs étrangers. Les autorités avancent comme raison la radioactivité trop élevé equand ce sont les plaines vidées de leur métal qu’elles tentent de masquer.
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L'or noir de Tchernobyl
Dans un appartement de Pripyat, la ville où logeaient les ouvriers de la centrale, évacuée au lendemain de l’explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986. Ville devenue fantôme, elle est quotidiennement pillée. Les ferrailleurs y récupèrent les câbles électriques, les radiateurs et prochainement les vitres.
© Guillaume Herbaut
28/10/2009 52
28/10/2009
L'or noir de Tchernobyl
Dans un appartement de Pripyat, la ville où logeaient les ouvriers de la centrale, évacuée au lendemain de l’explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986. Ville devenue fantôme, elle est quotidiennement pillée. Les ferrailleurs y récupèrent les câbles électriques, les radiateurs et prochainement les vitres.
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L'or noir de Tchernobyl
Au dernier étage d’un immeuble de Pripyat. Ici, la végétation a depuis vingt-quatre vingt tout colonisé.
© Guillaume Herbaut
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29/10/2009
L'or noir de Tchernobyl
Au dernier étage d’un immeuble de Pripyat. Ici, la végétation a depuis vingt-quatre vingt tout colonisé.
© Guillaume Herbaut
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Dans la piscine de Pripyat. la ville où logeaient les ouvriers de la centrale, évacuée au lendemain de l’explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986. Ville devenue fantôme, elle est quotidiennement pillée. Les ferrailleurs y récupèrent les câbles électriques, les radiateurs et prochainement les vitres.
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30/10/2009
L'or noir de Tchernobyl
Dans la piscine de Pripyat. la ville où logeaient les ouvriers de la centrale, évacuée au lendemain de l’explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986. Ville devenue fantôme, elle est quotidiennement pillée. Les ferrailleurs y récupèrent les câbles électriques, les radiateurs et prochainement les vitres.
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Dans la piscine de Pripyat. la ville où logeaient les ouvriers de la centrale, évacuée au lendemain de l’explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986. Ville devenue fantôme, elle est quotidiennement pillée. Les ferrailleurs y récupèrent les câbles électriques, les radiateurs et prochainement les vitres.
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Dans la piscine de Pripyat. la ville où logeaient les ouvriers de la centrale, évacuée au lendemain de l’explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986. Ville devenue fantôme, elle est quotidiennement pillée. Les ferrailleurs y récupèrent les câbles électriques, les radiateurs et prochainement les vitres.
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Dans la piscine de Pripyat. la ville où logeaient les ouvriers de la centrale, évacuée au lendemain de l’explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986. Ville devenue fantôme, elle est quotidiennement pillée. Les ferrailleurs y récupèrent les câbles électriques, les radiateurs et prochainement les vitres.
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30/10/2009
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Dans la piscine de Pripyat. la ville où logeaient les ouvriers de la centrale, évacuée au lendemain de l’explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986. Ville devenue fantôme, elle est quotidiennement pillée. Les ferrailleurs y récupèrent les câbles électriques, les radiateurs et prochainement les vitres.
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A Palieska, une des nombreuses villes abandonnées situées dans la zone interdite de Tchernobyl. Tout ici a été décortiqué par les ferrailleurs. Sur le sol de cette école réduite à l’état de ruines, les pillards ont récupéré chaque gramme d’aluminium et de cuivre.
© Guillaume Herbaut
04/11/2009 57
04/11/2009
L'or noir de Tchernobyl
A Palieska, une des nombreuses villes abandonnées situées dans la zone interdite de Tchernobyl. Tout ici a été décortiqué par les ferrailleurs. Sur le sol de cette école réduite à l’état de ruines, les pillards ont récupéré chaque gramme d’aluminium et de cuivre.
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Cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
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Cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
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Cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
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06/11/2009
L'or noir de Tchernobyl
Cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
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L'or noir de Tchernobyl
Cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
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L'or noir de Tchernobyl
Cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
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L'or noir de Tchernobyl
Site de décontamination des produits radioactifs de Tchernobyl. L'hélicoptére qui était entreposé dans le cimetiére militaire de Rassokha, a été retrouvé dans un camion qui devait par la suite le revendre.
© Guillaume Herbaut
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L'or noir de Tchernobyl
Site de décontamination des produits radioactifs de Tchernobyl. L'hélicoptére qui était entreposé dans le cimetiére militaire de Rassokha, a été retrouvé dans un camion qui devait par la suite le revendre.
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Site de décontamination des produits radioactifs de Tchernobyl. L'hélicoptére qui était entreposé dans le cimetiére militaire de Rassokha, a été retrouvé dans un camion qui devait par la suite le revendre.
© Guillaume Herbaut
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L'or noir de Tchernobyl
Site de décontamination des produits radioactifs de Tchernobyl. L'hélicoptére qui était entreposé dans le cimetiére militaire de Rassokha, a été retrouvé dans un camion qui devait par la suite le revendre.
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L'or noir de Tchernobyl
Aux abords du bloc 5 et 6, centrale de Tchernobyl. Les métaux découpés attendent d’être transportés en dehors de la zone. Ils seront ensuite revendus à des entreprises métallurgiques de l’Est de l’Ukraine.
© Guillaume Herbaut
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Aux abords du bloc 5 et 6, centrale de Tchernobyl. Les métaux découpés attendent d’être transportés en dehors de la zone. Ils seront ensuite revendus à des entreprises métallurgiques de l’Est de l’Ukraine.
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Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
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L'or noir de Tchernobyl
Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
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Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
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L'or noir de Tchernobyl
Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
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Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
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06/11/2009
L'or noir de Tchernobyl
Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
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Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
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L'or noir de Tchernobyl
Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
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L'or noir de Tchernobyl
A la sortie du bloc 5 et 6, centrale de Tchernobyl. Les métaux découpés attendent d’être transportés en dehors de la zone. Ils seront ensuite revendus à des entreprises métallurgiques de l’Est de l’Ukraine.
© Guillaume Herbaut
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A la sortie du bloc 5 et 6, centrale de Tchernobyl. Les métaux découpés attendent d’être transportés en dehors de la zone. Ils seront ensuite revendus à des entreprises métallurgiques de l’Est de l’Ukraine.
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Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
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06/11/2009
L'or noir de Tchernobyl
Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
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L'or noir de Tchernobyl
Centre de refroidissement de la centrale de Tchernobyl, situé à côté des blocs 5 et 6. Pendant longtemps, cet endroit a servi de lieux de stockage et de découpe pour les métaux contaminés. Aujourd’hui, il est laissé à l’abandon. La radioactivité y est dix fois supérieure à la norme légale.
© Guillaume Herbaut
02/08/2016 70
02/08/2016
L'or noir de Tchernobyl
Centre de refroidissement de la centrale de Tchernobyl, situé à côté des blocs 5 et 6. Pendant longtemps, cet endroit a servi de lieux de stockage et de découpe pour les métaux contaminés. Aujourd’hui, il est laissé à l’abandon. La radioactivité y est dix fois supérieure à la norme légale.
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L'or noir de Tchernobyl
Cimetière d’engins militaires de Razokha, novembre 2009. Sur la trentaine d’hélicoptères entreposés au lendemain de l’explosion de la centrale en 1986, il n’en reste plus que trois, en grande partie désossés.
© Guillaume Herbaut
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06/11/2009
L'or noir de Tchernobyl
Cimetière d’engins militaires de Razokha, novembre 2009. Sur la trentaine d’hélicoptères entreposés au lendemain de l’explosion de la centrale en 1986, il n’en reste plus que trois, en grande partie désossés.
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Cimetière d’engins militaires de Razokha, novembre 2009. Sur la trentaine d’hélicoptères entreposés au lendemain de l’explosion de la centrale en 1986, il n’en reste plus que trois, en grande partie désossés.
© Guillaume Herbaut
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L'or noir de Tchernobyl
Cimetière d’engins militaires de Razokha, novembre 2009. Sur la trentaine d’hélicoptères entreposés au lendemain de l’explosion de la centrale en 1986, il n’en reste plus que trois, en grande partie désossés.
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L'or noir de Tchernobyl
Entrée du cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
© Guillaume Herbaut
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06/11/2009
L'or noir de Tchernobyl
Entrée du cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
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L'or noir de Tchernobyl
Igor et sa femme Ludmila, dans leur maison à Ivankov, une ville de 20 000 habitants située à vingt kilomètres de la zone interdite. il y a quinze ans, Igor a été embauché par une entreprise de sous-traitance de la zone interdite pour découper du métal dans les villages contaminés et les cimetières d’engins militaires. En septembre 2009, il a été arrêté au volant d’un chargement de 37 tonnes de métal radioactif récupéré à proximité du bloc 4 de la centrale de Tchernobyl. Appelé à la barre en tant que témoin, il attend avec anxiété le procès.
© Guillaume Herbaut
14/02/2010 74
14/02/2010
L'or noir de Tchernobyl
Igor et sa femme Ludmila, dans leur maison à Ivankov, une ville de 20 000 habitants située à vingt kilomètres de la zone interdite. il y a quinze ans, Igor a été embauché par une entreprise de sous-traitance de la zone interdite pour découper du métal dans les villages contaminés et les cimetières d’engins militaires. En septembre 2009, il a été arrêté au volant d’un chargement de 37 tonnes de métal radioactif récupéré à proximité du bloc 4 de la centrale de Tchernobyl. Appelé à la barre en tant que témoin, il attend avec anxiété le procès.
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L'or noir de Tchernobyl
Igor, 40 ans, Moldave sans papier, devant la rue où il habite, en banlieue d’Ivankov. A son arrivée en Ukraine il y a quinze ans, il a été embauché par une entreprise de sous-traitance de la zone interdite pour découper du métal dans les villages contaminés et les cimetières d’engins militaires. En septembre 2009, il a été arrêté au volant d’un chargement de 37 tonnes de métal radioactif récupéré à proximité du bloc 4 de la centrale de Tchernobyl. Appelé à la barre en tant que témoin, il attend avec anxiété le procès.
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14/02/2010
L'or noir de Tchernobyl
Igor, 40 ans, Moldave sans papier, devant la rue où il habite, en banlieue d’Ivankov. A son arrivée en Ukraine il y a quinze ans, il a été embauché par une entreprise de sous-traitance de la zone interdite pour découper du métal dans les villages contaminés et les cimetières d’engins militaires. En septembre 2009, il a été arrêté au volant d’un chargement de 37 tonnes de métal radioactif récupéré à proximité du bloc 4 de la centrale de Tchernobyl. Appelé à la barre en tant que témoin, il attend avec anxiété le procès.
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L'or noir de Tchernobyl
Piotr, chez lui, dans le village de Potoky après une journée passée dans la zone interdite de Tchernobyl à ramasser des morceaux de ferrailles dans le cimetière d’engins militaires contaminés de Razokha qu’il revendra par la suite au poste de collecte voisin.
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15/02/2010
L'or noir de Tchernobyl
Piotr, chez lui, dans le village de Potoky après une journée passée dans la zone interdite de Tchernobyl à ramasser des morceaux de ferrailles dans le cimetière d’engins militaires contaminés de Razokha qu’il revendra par la suite au poste de collecte voisin.
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L'or noir de Tchernobyl
Piotr, dans le cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Deux à trois fois par semaine, Piotr se rend illégalement dans la zone pour récupérer du métal qu’il revend ensuite au poste de collecte voisin, 90 copeck le kilo de métal « noir », et 30 à 50 grivnas le kilo de métal non ferreux (aluminium, cuivre, laiton). (10 grivnas = 1 euro)
© Guillaume Herbaut
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L'or noir de Tchernobyl
Piotr, dans le cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Deux à trois fois par semaine, Piotr se rend illégalement dans la zone pour récupérer du métal qu’il revend ensuite au poste de collecte voisin, 90 copeck le kilo de métal « noir », et 30 à 50 grivnas le kilo de métal non ferreux (aluminium, cuivre, laiton). (10 grivnas = 1 euro)
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Piotr, dans le cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Deux à trois fois par semaine, Piotr se rend illégalement dans la zone pour récupérer du métal qu’il revend ensuite au poste de collecte voisin, 90 copeck le kilo de métal « noir », et 30 à 50 grivnas le kilo de métal non ferreux (aluminium, cuivre, laiton). (10 grivnas = 1 euro)
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15/02/2010
L'or noir de Tchernobyl
Piotr, dans le cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Deux à trois fois par semaine, Piotr se rend illégalement dans la zone pour récupérer du métal qu’il revend ensuite au poste de collecte voisin, 90 copeck le kilo de métal « noir », et 30 à 50 grivnas le kilo de métal non ferreux (aluminium, cuivre, laiton). (10 grivnas = 1 euro)
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L'or noir de Tchernobyl
Cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs ainsi qu’une trentaine d’hélicoptères. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
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15/02/2010
L'or noir de Tchernobyl
Cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs ainsi qu’une trentaine d’hélicoptères. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
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L'or noir de Tchernobyl
Piotr traverse clandestiment la zone interdite pour se rendre au cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Deux à trois fois par semaine, Piotr se rend illégalement dans la zone pour récupérer du métal qu’il revend ensuite au poste de collecte voisin, 90 copeck le kilo de métal « noir », et 30 à 50 grivnas le kilo de métal non ferreux (aluminium, cuivre, laiton). (10 grivnas = 1 euro)
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L'or noir de Tchernobyl
Piotr traverse clandestiment la zone interdite pour se rendre au cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Deux à trois fois par semaine, Piotr se rend illégalement dans la zone pour récupérer du métal qu’il revend ensuite au poste de collecte voisin, 90 copeck le kilo de métal « noir », et 30 à 50 grivnas le kilo de métal non ferreux (aluminium, cuivre, laiton). (10 grivnas = 1 euro)
© Guillaume Herbaut
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L'or noir de Tchernobyl
Après trois heures de marche dans la neige, Piotr ramène le butin de la journée : quelques pièces de métal qu’il revendra 90 copecks le kilo au poste de collecte voisin.
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15/02/2010 81
15/02/2010
L'or noir de Tchernobyl
Après trois heures de marche dans la neige, Piotr ramène le butin de la journée : quelques pièces de métal qu’il revendra 90 copecks le kilo au poste de collecte voisin.
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L'or noir de Tchernobyl
Centre de décontamination de la société DSP Komplex, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Le métal hautement radioactif récupéré dans la zone est ici immergé pour quelques heures dans des bains d’acide. Le procédé est censé décontaminer le métal en surface mais non en profondeur. Dans ce hangar, la radioactivité ici est trente fois supérieure à la norme légale. Surtout, les bains tout comme les vapeurs d’acide au contact du métal contaminé deviennent à leur tour des déchets radioactifs qui ne font l’objet d’aucun retraitement. Ici les conditions de travail sont abominables. Aucune protection réelle, à l’exception de masques en papier ne protègent les ouvriers des radiations et des vapeurs d’acide. Les ouvriers travaillent durant quinze jours, puis quittent la zone pour les deux semaines suivantes. En raison de salaires peu élevés, la plupart arrondissent leurs fins de moi en faisant sortir parallèlement et sans décontamination des chargements de métal. De la bobine de cuivre glissée dans le coffre aux camions de dix tonnes qui sortent de la zone par d
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17/02/2010
L'or noir de Tchernobyl
Centre de décontamination de la société DSP Komplex, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Le métal hautement radioactif récupéré dans la zone est ici immergé pour quelques heures dans des bains d’acide. Le procédé est censé décontaminer le métal en surface mais non en profondeur. Dans ce hangar, la radioactivité ici est trente fois supérieure à la norme légale. Surtout, les bains tout comme les vapeurs d’acide au contact du métal contaminé deviennent à leur tour des déchets radioactifs qui ne font l’objet d’aucun retraitement. Ici les conditions de travail sont abominables. Aucune protection réelle, à l’exception de masques en papier ne protègent les ouvriers des radiations et des vapeurs d’acide. Les ouvriers travaillent durant quinze jours, puis quittent la zone pour les deux semaines suivantes. En raison de salaires peu élevés, la plupart arrondissent leurs fins de moi en faisant sortir parallèlement et sans décontamination des chargements de métal. De la bobine de cuivre glissée dans le coffre aux camions de dix tonnes qui sortent de la zone par d
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L'or noir de Tchernobyl
Centre de décontamination de la société DSP Komplex, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Des tuyaux attendent d’être décontaminés.
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17/02/2010
L'or noir de Tchernobyl
Centre de décontamination de la société DSP Komplex, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Des tuyaux attendent d’être décontaminés.
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L'or noir de Tchernobyl
Centre de décontamination de la société DSP Komplex, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Le métal hautement radioactif récupéré dans la zone est ici immergé pour quelques heures dans des bains d’acide. Le procédé est censé décontaminer le métal en surface mais non en profondeur. Dans ce hangar, la radioactivité ici est trente fois supérieure à la norme légale. Surtout, les bains tout comme les vapeurs d’acide au contact du métal contaminé deviennent à leur tour des déchets radioactifs qui ne font l’objet d’aucun retraitement. Ici les conditions de travail sont abominables. Aucune protection réelle, à l’exception de masques en papier ne protègent les ouvriers des radiations et des vapeurs d’acide. Les ouvriers travaillent durant quinze jours, puis quittent la zone pour les deux semaines suivantes. En raison de salaires peu élevés, la plupart arrondissent leurs fins de moi en faisant sortir parallèlement et sans décontamination des chargements de métal. De la bobine de cuivre glissée dans le coffre aux camions de dix tonnes qui sortent de la zone par d
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L'or noir de Tchernobyl
Centre de décontamination de la société DSP Komplex, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Le métal hautement radioactif récupéré dans la zone est ici immergé pour quelques heures dans des bains d’acide. Le procédé est censé décontaminer le métal en surface mais non en profondeur. Dans ce hangar, la radioactivité ici est trente fois supérieure à la norme légale. Surtout, les bains tout comme les vapeurs d’acide au contact du métal contaminé deviennent à leur tour des déchets radioactifs qui ne font l’objet d’aucun retraitement. Ici les conditions de travail sont abominables. Aucune protection réelle, à l’exception de masques en papier ne protègent les ouvriers des radiations et des vapeurs d’acide. Les ouvriers travaillent durant quinze jours, puis quittent la zone pour les deux semaines suivantes. En raison de salaires peu élevés, la plupart arrondissent leurs fins de moi en faisant sortir parallèlement et sans décontamination des chargements de métal. De la bobine de cuivre glissée dans le coffre aux camions de dix tonnes qui sortent de la zone par d
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L'or noir de Tchernobyl
Centre de décontamination de la société DSP Komplex, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Le métal hautement radioactif récupéré dans la zone est ici immergé pour quelques heures dans des bains d’acide. Le procédé est censé décontaminer le métal en surface mais non en profondeur. Dans ce hangar, la radioactivité ici est trente fois supérieure à la norme légale. Surtout, les bains tout comme les vapeurs d’acide au contact du métal contaminé deviennent à leur tour des déchets radioactifs qui ne font l’objet d’aucun retraitement. Ici les conditions de travail sont abominables. Aucune protection réelle, à l’exception de masques en papier ne protègent les ouvriers des radiations et des vapeurs d’acide. Les ouvriers travaillent durant quinze jours, puis quittent la zone pour les deux semaines suivantes. En raison de salaires peu élevés, la plupart arrondissent leurs fins de moi en faisant sortir parallèlement et sans décontamination des chargements de métal. De la bobine de cuivre glissée dans le coffre aux camions de dix tonnes qui sortent de la zone par d
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L'or noir de Tchernobyl
Centre de décontamination de la société DSP Komplex, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Le métal hautement radioactif récupéré dans la zone est ici immergé pour quelques heures dans des bains d’acide. Le procédé est censé décontaminer le métal en surface mais non en profondeur. Dans ce hangar, la radioactivité ici est trente fois supérieure à la norme légale. Surtout, les bains tout comme les vapeurs d’acide au contact du métal contaminé deviennent à leur tour des déchets radioactifs qui ne font l’objet d’aucun retraitement. Ici les conditions de travail sont abominables. Aucune protection réelle, à l’exception de masques en papier ne protègent les ouvriers des radiations et des vapeurs d’acide. Les ouvriers travaillent durant quinze jours, puis quittent la zone pour les deux semaines suivantes. En raison de salaires peu élevés, la plupart arrondissent leurs fins de moi en faisant sortir parallèlement et sans décontamination des chargements de métal. De la bobine de cuivre glissée dans le coffre aux camions de dix tonnes qui sortent de la zone par d
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L'or noir de Tchernobyl
Centre de décontamination, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Devant les journalistes, les ouvriers de la société DSP Komplex mesurent avec minutie le taux de radioactivité des métaux qui ont trempé durant trois heures dans des bains d’acide. Ici la radioactivité, qui dépasse les 400 microrems, se mêle aux vapeurs des produits chimiques.
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17/02/2010
L'or noir de Tchernobyl
Centre de décontamination, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Devant les journalistes, les ouvriers de la société DSP Komplex mesurent avec minutie le taux de radioactivité des métaux qui ont trempé durant trois heures dans des bains d’acide. Ici la radioactivité, qui dépasse les 400 microrems, se mêle aux vapeurs des produits chimiques.
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L'or noir de Tchernobyl
Poste de contrôle de Detiatki, la principale entrée de la zone interdite. Ici, les gardiens sont de mèche avec les trafiquants de métal. Ils gagnent cent dollars chacun pour laisser passer un camion chargé de dix tonnes de métal radioactif.
© Guillaume Herbaut
17/02/2010 87
17/02/2010
L'or noir de Tchernobyl
Poste de contrôle de Detiatki, la principale entrée de la zone interdite. Ici, les gardiens sont de mèche avec les trafiquants de métal. Ils gagnent cent dollars chacun pour laisser passer un camion chargé de dix tonnes de métal radioactif.
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L'or noir de Tchernobyl
Serguei Lapkin (36 ans) habite dans le village de Prybirsk, à trente kilomètres de la centrale de Tchernobyl. Depuis quinze ans, il travaille au sein de l’entreprise DSP Komplex qui retraite et commercialise les déchets radioactifs de la zone : « Dans la zone, tout le monde trafique du métal. Mais il faut distinguer ce qui le font pour améliorer un quotidien difficile de ceux qui, depuis Kiev, réalisent beaucoup de profits. »
© Guillaume Herbaut
18/02/2010 88
18/02/2010
L'or noir de Tchernobyl
Serguei Lapkin (36 ans) habite dans le village de Prybirsk, à trente kilomètres de la centrale de Tchernobyl. Depuis quinze ans, il travaille au sein de l’entreprise DSP Komplex qui retraite et commercialise les déchets radioactifs de la zone : « Dans la zone, tout le monde trafique du métal. Mais il faut distinguer ce qui le font pour améliorer un quotidien difficile de ceux qui, depuis Kiev, réalisent beaucoup de profits. »
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L'or noir de Tchernobyl
Serguei Lapkin (36 ans) et sa femme Alina Boudzynska (32 ans) habitent dans le village de Prybirsk, à trente kilomètres de la centrale de Tchernobyl. Depuis quinze ans, il travaille au sein de l’entreprise DSP Komplex qui retraite et commercialise les déchets radioactifs de la zone : « Dans la zone, tout le monde trafique du métal. Mais il faut distinguer ce qui le font pour améliorer un quotidien difficile de ceux qui, depuis Kiev, réalisent beaucoup de profits. »
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18/02/2010
L'or noir de Tchernobyl
Serguei Lapkin (36 ans) et sa femme Alina Boudzynska (32 ans) habitent dans le village de Prybirsk, à trente kilomètres de la centrale de Tchernobyl. Depuis quinze ans, il travaille au sein de l’entreprise DSP Komplex qui retraite et commercialise les déchets radioactifs de la zone : « Dans la zone, tout le monde trafique du métal. Mais il faut distinguer ce qui le font pour améliorer un quotidien difficile de ceux qui, depuis Kiev, réalisent beaucoup de profits. »
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L'or noir de Tchernobyl
Igor, 45 ans, à Chkneva, un village à moitié abandonné situé à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. Après dix-sept ans de prison pour actes de barbarie et meurtre, il est revenu vivre dans le village de son enfance. Pour seule activité et gagner quelques grivnas chaque semaine, il récupère du métal mais aussi des briques dans la zone puis les revend à des entreprises locales. « L’été, quand les broussailles ont tout envahi, on brûle les maisons abandonnées pour faire apparaître le métal ».
© Guillaume Herbaut
21/02/2010 90
21/02/2010
L'or noir de Tchernobyl
Igor, 45 ans, à Chkneva, un village à moitié abandonné situé à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. Après dix-sept ans de prison pour actes de barbarie et meurtre, il est revenu vivre dans le village de son enfance. Pour seule activité et gagner quelques grivnas chaque semaine, il récupère du métal mais aussi des briques dans la zone puis les revend à des entreprises locales. « L’été, quand les broussailles ont tout envahi, on brûle les maisons abandonnées pour faire apparaître le métal ».
© Guillaume Herbaut
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L'or noir de Tchernobyl
Poste de contrôle de Detiatki, la principale entrée de la zone interdite. A l’aide d’un radiomètre, un agent contrôle la radioactivité des véhicules qui sortent du périmètre sécurisé.
© Guillaume Herbaut
24/02/2010 91
24/02/2010
L'or noir de Tchernobyl
Poste de contrôle de Detiatki, la principale entrée de la zone interdite. A l’aide d’un radiomètre, un agent contrôle la radioactivité des véhicules qui sortent du périmètre sécurisé.
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L'or noir de Tchernobyl
Poste de contrôle de Detiatki, la principale entrée de la zone interdite. Ici, les gardiens sont de mèche avec les trafiquants de métal. Ils gagnent cent dollars chacun pour laisser passer un camion chargé de dix tonnes de métal radioactif.
© Guillaume Herbaut
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24/02/2010
L'or noir de Tchernobyl
Poste de contrôle de Detiatki, la principale entrée de la zone interdite. Ici, les gardiens sont de mèche avec les trafiquants de métal. Ils gagnent cent dollars chacun pour laisser passer un camion chargé de dix tonnes de métal radioactif.
© Guillaume Herbaut
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L'or noir de Tchernobyl
Photographie d’un document vidéo réalisé en 2006 par les militant du site Pripiat.com de camions qui sortent clandestinement des radiateurs prélevés dans les appartements de la ville de Pripyat.
© Guillaume Herbaut
25/02/2010 93
25/02/2010
L'or noir de Tchernobyl
Photographie d’un document vidéo réalisé en 2006 par les militant du site Pripiat.com de camions qui sortent clandestinement des radiateurs prélevés dans les appartements de la ville de Pripyat.
© Guillaume Herbaut
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L'or noir de Tchernobyl
Deux miliciens dans leur chambre de garde, au poste de contrôle de Staryesokoly, à l’entrée de la zone interdite de Tchernobyl. Dans la région, les miliciens sont au cœur du trafic de métal. Ils gagnent cent dollars chacun pour laisser passer un camion chargé de dix tonnes de métal radioactif.
© Guillaume Herbaut
27/02/2010 94
27/02/2010
L'or noir de Tchernobyl
Deux miliciens dans leur chambre de garde, au poste de contrôle de Staryesokoly, à l’entrée de la zone interdite de Tchernobyl. Dans la région, les miliciens sont au cœur du trafic de métal. Ils gagnent cent dollars chacun pour laisser passer un camion chargé de dix tonnes de métal radioactif.
© Guillaume Herbaut
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L'or noir de Tchernobyl
Ministère des situations d’urgence, à Kiev. Vladimir Khaliocha, l’administrateur en chef de la zone d’exclusion de Tchernobyl, dément toute implication dans le trafic de métal quand de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer un système organisé au plus haut niveau de l’Etat.
© Guillaume Herbaut
04/03/2010 95
04/03/2010
L'or noir de Tchernobyl
Ministère des situations d’urgence, à Kiev. Vladimir Khaliocha, l’administrateur en chef de la zone d’exclusion de Tchernobyl, dément toute implication dans le trafic de métal quand de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer un système organisé au plus haut niveau de l’Etat.
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L'or noir de Tchernobyl
Un camion transportant du métal vient de sortir de la zone contaminée non loin de la ville abandonnée de Palieska. Il se rendra dans un centre de collecte clandestin en banlieue de la ville d’Ivankov, la ville principale à la sortie de la zone contaminée.
© Guillaume Herbaut
16/04/2010 96
16/04/2010
L'or noir de Tchernobyl
Un camion transportant du métal vient de sortir de la zone contaminée non loin de la ville abandonnée de Palieska. Il se rendra dans un centre de collecte clandestin en banlieue de la ville d’Ivankov, la ville principale à la sortie de la zone contaminée.
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L'or noir de Tchernobyl
Centre de collecte clandestin de métaux dans un village à la sortie de la zone de Tchernobyl.
D’avril à novembre, c’est plus de quatre à cinq mille tonnes de métal qui, sans retraitement, quittent le périmètre de Tchernobyl. Il existe trois mille postes légaux de collectes de métal en Ukraine, mais près de douze mille non répertoriés. Tout autour de la zone, chaque village possède son centre de récupération tenu généralement par une famille qui s’est spécialisée dans le regroupement des cargaisons puis le transport vers un poste plus important. Le métal rejoint donc rapidement Kiev où certaines entreprises en rachètent des petites quantités pour le transformer en tuyaux ou en matériel de chantier. Mais les plus grands volumes, des centaines de tonnes de métal contaminé par mois, rejoignent le berceau de la métallurgie ukrainienne, à l’Est du pays.
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16/04/2010
L'or noir de Tchernobyl
Centre de collecte clandestin de métaux dans un village à la sortie de la zone de Tchernobyl.
D’avril à novembre, c’est plus de quatre à cinq mille tonnes de métal qui, sans retraitement, quittent le périmètre de Tchernobyl. Il existe trois mille postes légaux de collectes de métal en Ukraine, mais près de douze mille non répertoriés. Tout autour de la zone, chaque village possède son centre de récupération tenu généralement par une famille qui s’est spécialisée dans le regroupement des cargaisons puis le transport vers un poste plus important. Le métal rejoint donc rapidement Kiev où certaines entreprises en rachètent des petites quantités pour le transformer en tuyaux ou en matériel de chantier. Mais les plus grands volumes, des centaines de tonnes de métal contaminé par mois, rejoignent le berceau de la métallurgie ukrainienne, à l’Est du pays.
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