L'or noir de Tchernobyl

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  • Synopsis-l'or noir de tchernobyl-FR-ANG
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  • L'or noir de Tchernobyl
    51
    L'or noir de Tchernobyl
    Avril 2001 : cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. Même si le trafic de métal dans la zone de Tchernobyl existe depuis l’indépendance de l’Ukraine en 1991, il s’est sensiblement accentué ces dernières années. Depuis 2003, les cimetières d’engins militaires sont notamment interdits aux visiteurs étrangers. Les autorités avancent comme raison la radioactivité trop élevé equand ce sont les plaines vidées de leur métal qu’elles tentent de masquer.
    © Guillaume Herbaut
    Avril 2001
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    Avril 2001
    L'or noir de Tchernobyl
    Avril 2001 : cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. Même si le trafic de métal dans la zone de Tchernobyl existe depuis l’indépendance de l’Ukraine en 1991, il s’est sensiblement accentué ces dernières années. Depuis 2003, les cimetières d’engins militaires sont notamment interdits aux visiteurs étrangers. Les autorités avancent comme raison la radioactivité trop élevé equand ce sont les plaines vidées de leur métal qu’elles tentent de masquer.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    52
    L'or noir de Tchernobyl
    Dans un appartement de Pripyat, la ville où logeaient les ouvriers de la centrale, évacuée au lendemain de l’explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986. Ville devenue fantôme, elle est quotidiennement pillée. Les ferrailleurs y récupèrent les câbles électriques, les radiateurs et prochainement les vitres.
    © Guillaume Herbaut
    28/10/2009
    52
    28/10/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Dans un appartement de Pripyat, la ville où logeaient les ouvriers de la centrale, évacuée au lendemain de l’explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986. Ville devenue fantôme, elle est quotidiennement pillée. Les ferrailleurs y récupèrent les câbles électriques, les radiateurs et prochainement les vitres.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    53
    L'or noir de Tchernobyl
    Au dernier étage d’un immeuble de Pripyat. Ici, la végétation a depuis vingt-quatre vingt tout colonisé.
    © Guillaume Herbaut
    29/10/2009
    53
    29/10/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Au dernier étage d’un immeuble de Pripyat. Ici, la végétation a depuis vingt-quatre vingt tout colonisé.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    54
    L'or noir de Tchernobyl
    Dans la piscine de Pripyat. la ville où logeaient les ouvriers de la centrale, évacuée au lendemain de l’explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986. Ville devenue fantôme, elle est quotidiennement pillée. Les ferrailleurs y récupèrent les câbles électriques, les radiateurs et prochainement les vitres.
    © Guillaume Herbaut
    30/10/2009
    54
    30/10/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Dans la piscine de Pripyat. la ville où logeaient les ouvriers de la centrale, évacuée au lendemain de l’explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986. Ville devenue fantôme, elle est quotidiennement pillée. Les ferrailleurs y récupèrent les câbles électriques, les radiateurs et prochainement les vitres.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
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    L'or noir de Tchernobyl
    Dans la piscine de Pripyat. la ville où logeaient les ouvriers de la centrale, évacuée au lendemain de l’explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986. Ville devenue fantôme, elle est quotidiennement pillée. Les ferrailleurs y récupèrent les câbles électriques, les radiateurs et prochainement les vitres.
    © Guillaume Herbaut
    30/10/2009
    55
    30/10/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Dans la piscine de Pripyat. la ville où logeaient les ouvriers de la centrale, évacuée au lendemain de l’explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986. Ville devenue fantôme, elle est quotidiennement pillée. Les ferrailleurs y récupèrent les câbles électriques, les radiateurs et prochainement les vitres.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
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    L'or noir de Tchernobyl
    Dans la piscine de Pripyat. la ville où logeaient les ouvriers de la centrale, évacuée au lendemain de l’explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986. Ville devenue fantôme, elle est quotidiennement pillée. Les ferrailleurs y récupèrent les câbles électriques, les radiateurs et prochainement les vitres.
    © Guillaume Herbaut
    30/10/2009
    56
    30/10/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Dans la piscine de Pripyat. la ville où logeaient les ouvriers de la centrale, évacuée au lendemain de l’explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986. Ville devenue fantôme, elle est quotidiennement pillée. Les ferrailleurs y récupèrent les câbles électriques, les radiateurs et prochainement les vitres.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    57
    L'or noir de Tchernobyl
    A Palieska, une des nombreuses villes abandonnées situées dans la zone interdite de Tchernobyl. Tout ici a été décortiqué par les ferrailleurs. Sur le sol de cette école réduite à l’état de ruines, les pillards ont récupéré chaque gramme d’aluminium et de cuivre.
    © Guillaume Herbaut
    04/11/2009
    57
    04/11/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    A Palieska, une des nombreuses villes abandonnées situées dans la zone interdite de Tchernobyl. Tout ici a été décortiqué par les ferrailleurs. Sur le sol de cette école réduite à l’état de ruines, les pillards ont récupéré chaque gramme d’aluminium et de cuivre.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    58
    L'or noir de Tchernobyl
    Cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
    © Guillaume Herbaut
    06/11/2009
    58
    06/11/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
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    L'or noir de Tchernobyl
    Cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
    © Guillaume Herbaut
    06/11/2009
    59
    06/11/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
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    L'or noir de Tchernobyl
    Cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
    © Guillaume Herbaut
    06/11/2009
    60
    06/11/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    61
    L'or noir de Tchernobyl
    Site de décontamination des produits radioactifs de Tchernobyl. L'hélicoptére qui était entreposé dans le cimetiére militaire de Rassokha, a été retrouvé dans un camion qui devait par la suite le revendre.
    © Guillaume Herbaut
    06/11/2009
    61
    06/11/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Site de décontamination des produits radioactifs de Tchernobyl. L'hélicoptére qui était entreposé dans le cimetiére militaire de Rassokha, a été retrouvé dans un camion qui devait par la suite le revendre.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
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    L'or noir de Tchernobyl
    Site de décontamination des produits radioactifs de Tchernobyl. L'hélicoptére qui était entreposé dans le cimetiére militaire de Rassokha, a été retrouvé dans un camion qui devait par la suite le revendre.
    © Guillaume Herbaut
    06/11/2009
    62
    06/11/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Site de décontamination des produits radioactifs de Tchernobyl. L'hélicoptére qui était entreposé dans le cimetiére militaire de Rassokha, a été retrouvé dans un camion qui devait par la suite le revendre.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    63
    L'or noir de Tchernobyl
    Aux abords du bloc 5 et 6, centrale de Tchernobyl. Les métaux découpés attendent d’être transportés en dehors de la zone. Ils seront ensuite revendus à des entreprises métallurgiques de l’Est de l’Ukraine.
    © Guillaume Herbaut
    06/11/2009
    63
    06/11/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Aux abords du bloc 5 et 6, centrale de Tchernobyl. Les métaux découpés attendent d’être transportés en dehors de la zone. Ils seront ensuite revendus à des entreprises métallurgiques de l’Est de l’Ukraine.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    64
    L'or noir de Tchernobyl
    Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
    © Guillaume Herbaut
    06/11/2009
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    06/11/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
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    L'or noir de Tchernobyl
    Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
    © Guillaume Herbaut
    06/11/2009
    65
    06/11/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
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  • L'or noir de Tchernobyl
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    L'or noir de Tchernobyl
    Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
    © Guillaume Herbaut
    06/11/2009
    66
    06/11/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    67
    L'or noir de Tchernobyl
    Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
    © Guillaume Herbaut
    06/11/2009
    67
    06/11/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    68
    L'or noir de Tchernobyl
    A la sortie du bloc 5 et 6, centrale de Tchernobyl. Les métaux découpés attendent d’être transportés en dehors de la zone. Ils seront ensuite revendus à des entreprises métallurgiques de l’Est de l’Ukraine.
    © Guillaume Herbaut
    06/11/2009
    68
    06/11/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    A la sortie du bloc 5 et 6, centrale de Tchernobyl. Les métaux découpés attendent d’être transportés en dehors de la zone. Ils seront ensuite revendus à des entreprises métallurgiques de l’Est de l’Ukraine.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    69
    L'or noir de Tchernobyl
    Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
    © Guillaume Herbaut
    06/11/2009
    69
    06/11/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Dans la turbine des réacteurs 5 et 6, à la centrale de Tchernobyl, des hommes employés par des entreprises de sous-traitance, découpent et nettoient superficiellement et en-dehors de tout contrôle, à l’aide de sable et d’air comprimé le métal de la centrale. La radioactivité y est très importante (20 fois la norme légale) et la poussière radioactive s’envole aux quatre vent par les fenêtres brisées. C’est un lieu tenu l’écart des journalistes et des délégations officielles. Pourtant, la cafeteria de la centrale, où ils vont déjeuner n’est qu’à deux cents mètres.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    70
    L'or noir de Tchernobyl
    Centre de refroidissement de la centrale de Tchernobyl, situé à côté des blocs 5 et 6. Pendant longtemps, cet endroit a servi de lieux de stockage et de découpe pour les métaux contaminés. Aujourd’hui, il est laissé à l’abandon. La radioactivité y est dix fois supérieure à la norme légale.
    © Guillaume Herbaut
    02/08/2016
    70
    02/08/2016
    L'or noir de Tchernobyl
    Centre de refroidissement de la centrale de Tchernobyl, situé à côté des blocs 5 et 6. Pendant longtemps, cet endroit a servi de lieux de stockage et de découpe pour les métaux contaminés. Aujourd’hui, il est laissé à l’abandon. La radioactivité y est dix fois supérieure à la norme légale.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    71
    L'or noir de Tchernobyl
    Cimetière d’engins militaires de Razokha, novembre 2009. Sur la trentaine d’hélicoptères entreposés au lendemain de l’explosion de la centrale en 1986, il n’en reste plus que trois, en grande partie désossés.
    © Guillaume Herbaut
    06/11/2009
    71
    06/11/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Cimetière d’engins militaires de Razokha, novembre 2009. Sur la trentaine d’hélicoptères entreposés au lendemain de l’explosion de la centrale en 1986, il n’en reste plus que trois, en grande partie désossés.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    72
    L'or noir de Tchernobyl
    Cimetière d’engins militaires de Razokha, novembre 2009. Sur la trentaine d’hélicoptères entreposés au lendemain de l’explosion de la centrale en 1986, il n’en reste plus que trois, en grande partie désossés.
    © Guillaume Herbaut
    06/11/2009
    72
    06/11/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Cimetière d’engins militaires de Razokha, novembre 2009. Sur la trentaine d’hélicoptères entreposés au lendemain de l’explosion de la centrale en 1986, il n’en reste plus que trois, en grande partie désossés.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    73
    L'or noir de Tchernobyl
    Entrée du cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
    © Guillaume Herbaut
    06/11/2009
    73
    06/11/2009
    L'or noir de Tchernobyl
    Entrée du cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    74
    L'or noir de Tchernobyl
    Igor et sa femme Ludmila, dans leur maison à Ivankov, une ville de 20 000 habitants située à vingt kilomètres de la zone interdite. il y a quinze ans, Igor a été embauché par une entreprise de sous-traitance de la zone interdite pour découper du métal dans les villages contaminés et les cimetières d’engins militaires. En septembre 2009, il a été arrêté au volant d’un chargement de 37 tonnes de métal radioactif récupéré à proximité du bloc 4 de la centrale de Tchernobyl. Appelé à la barre en tant que témoin, il attend avec anxiété le procès.
    © Guillaume Herbaut
    14/02/2010
    74
    14/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Igor et sa femme Ludmila, dans leur maison à Ivankov, une ville de 20 000 habitants située à vingt kilomètres de la zone interdite. il y a quinze ans, Igor a été embauché par une entreprise de sous-traitance de la zone interdite pour découper du métal dans les villages contaminés et les cimetières d’engins militaires. En septembre 2009, il a été arrêté au volant d’un chargement de 37 tonnes de métal radioactif récupéré à proximité du bloc 4 de la centrale de Tchernobyl. Appelé à la barre en tant que témoin, il attend avec anxiété le procès.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    75
    L'or noir de Tchernobyl
    Igor, 40 ans, Moldave sans papier, devant la rue où il habite, en banlieue d’Ivankov. A son arrivée en Ukraine il y a quinze ans, il a été embauché par une entreprise de sous-traitance de la zone interdite pour découper du métal dans les villages contaminés et les cimetières d’engins militaires. En septembre 2009, il a été arrêté au volant d’un chargement de 37 tonnes de métal radioactif récupéré à proximité du bloc 4 de la centrale de Tchernobyl. Appelé à la barre en tant que témoin, il attend avec anxiété le procès.
    © Guillaume Herbaut
    14/02/2010
    75
    14/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Igor, 40 ans, Moldave sans papier, devant la rue où il habite, en banlieue d’Ivankov. A son arrivée en Ukraine il y a quinze ans, il a été embauché par une entreprise de sous-traitance de la zone interdite pour découper du métal dans les villages contaminés et les cimetières d’engins militaires. En septembre 2009, il a été arrêté au volant d’un chargement de 37 tonnes de métal radioactif récupéré à proximité du bloc 4 de la centrale de Tchernobyl. Appelé à la barre en tant que témoin, il attend avec anxiété le procès.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    76
    L'or noir de Tchernobyl
    Piotr, chez lui, dans le village de Potoky après une journée passée dans la zone interdite de Tchernobyl à ramasser des morceaux de ferrailles dans le cimetière d’engins militaires contaminés de Razokha qu’il revendra par la suite au poste de collecte voisin.
    © Guillaume Herbaut
    15/02/2010
    76
    15/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Piotr, chez lui, dans le village de Potoky après une journée passée dans la zone interdite de Tchernobyl à ramasser des morceaux de ferrailles dans le cimetière d’engins militaires contaminés de Razokha qu’il revendra par la suite au poste de collecte voisin.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    77
    L'or noir de Tchernobyl
    Piotr, dans le cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Deux à trois fois par semaine, Piotr se rend illégalement dans la zone pour récupérer du métal qu’il revend ensuite au poste de collecte voisin, 90 copeck le kilo de métal « noir », et 30 à 50 grivnas le kilo de métal non ferreux (aluminium, cuivre, laiton). (10 grivnas = 1 euro)
    © Guillaume Herbaut
    15/02/2010
    77
    15/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Piotr, dans le cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Deux à trois fois par semaine, Piotr se rend illégalement dans la zone pour récupérer du métal qu’il revend ensuite au poste de collecte voisin, 90 copeck le kilo de métal « noir », et 30 à 50 grivnas le kilo de métal non ferreux (aluminium, cuivre, laiton). (10 grivnas = 1 euro)
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    78
    L'or noir de Tchernobyl
    Piotr, dans le cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Deux à trois fois par semaine, Piotr se rend illégalement dans la zone pour récupérer du métal qu’il revend ensuite au poste de collecte voisin, 90 copeck le kilo de métal « noir », et 30 à 50 grivnas le kilo de métal non ferreux (aluminium, cuivre, laiton). (10 grivnas = 1 euro)
    © Guillaume Herbaut
    15/02/2010
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    15/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Piotr, dans le cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Deux à trois fois par semaine, Piotr se rend illégalement dans la zone pour récupérer du métal qu’il revend ensuite au poste de collecte voisin, 90 copeck le kilo de métal « noir », et 30 à 50 grivnas le kilo de métal non ferreux (aluminium, cuivre, laiton). (10 grivnas = 1 euro)
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    79
    L'or noir de Tchernobyl
    Cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs ainsi qu’une trentaine d’hélicoptères. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
    © Guillaume Herbaut
    15/02/2010
    79
    15/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs ainsi qu’une trentaine d’hélicoptères. Cibles des ferrailleurs de la région, la plupart des cimetières ont aujourd’hui été pillés et le métal contaminé revendu à des entreprises métallurgiques.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    80
    L'or noir de Tchernobyl
    Piotr traverse clandestiment la zone interdite pour se rendre au cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Deux à trois fois par semaine, Piotr se rend illégalement dans la zone pour récupérer du métal qu’il revend ensuite au poste de collecte voisin, 90 copeck le kilo de métal « noir », et 30 à 50 grivnas le kilo de métal non ferreux (aluminium, cuivre, laiton). (10 grivnas = 1 euro)
    © Guillaume Herbaut
    15/02/2010
    80
    15/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Piotr traverse clandestiment la zone interdite pour se rendre au cimetière d’engins militaires de Razokha, à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. C’est là que furent entreposés à la hâte, quelques semaines après l’explosion de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986, des milliers de véhicules hautement radioactifs. Deux à trois fois par semaine, Piotr se rend illégalement dans la zone pour récupérer du métal qu’il revend ensuite au poste de collecte voisin, 90 copeck le kilo de métal « noir », et 30 à 50 grivnas le kilo de métal non ferreux (aluminium, cuivre, laiton). (10 grivnas = 1 euro)
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    81
    L'or noir de Tchernobyl
    Après trois heures de marche dans la neige, Piotr ramène le butin de la journée : quelques pièces de métal qu’il revendra 90 copecks le kilo au poste de collecte voisin.
    © Guillaume Herbaut
    15/02/2010
    81
    15/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Après trois heures de marche dans la neige, Piotr ramène le butin de la journée : quelques pièces de métal qu’il revendra 90 copecks le kilo au poste de collecte voisin.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    82
    L'or noir de Tchernobyl
    Centre de décontamination de la société DSP Komplex, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Le métal hautement radioactif récupéré dans la zone est ici immergé pour quelques heures dans des bains d’acide. Le procédé est censé décontaminer le métal en surface mais non en profondeur. Dans ce hangar, la radioactivité ici est trente fois supérieure à la norme légale. Surtout, les bains tout comme les vapeurs d’acide au contact du métal contaminé deviennent à leur tour des déchets radioactifs qui ne font l’objet d’aucun retraitement. Ici les conditions de travail sont abominables. Aucune protection réelle, à l’exception de masques en papier ne protègent les ouvriers des radiations et des vapeurs d’acide. Les ouvriers travaillent durant quinze jours, puis quittent la zone pour les deux semaines suivantes. En raison de salaires peu élevés, la plupart arrondissent leurs fins de moi en faisant sortir parallèlement et sans décontamination des chargements de métal. De la bobine de cuivre glissée dans le coffre aux camions de dix tonnes qui sortent de la zone par d
    © Guillaume Herbaut
    17/02/2010
    82
    17/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Centre de décontamination de la société DSP Komplex, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Le métal hautement radioactif récupéré dans la zone est ici immergé pour quelques heures dans des bains d’acide. Le procédé est censé décontaminer le métal en surface mais non en profondeur. Dans ce hangar, la radioactivité ici est trente fois supérieure à la norme légale. Surtout, les bains tout comme les vapeurs d’acide au contact du métal contaminé deviennent à leur tour des déchets radioactifs qui ne font l’objet d’aucun retraitement. Ici les conditions de travail sont abominables. Aucune protection réelle, à l’exception de masques en papier ne protègent les ouvriers des radiations et des vapeurs d’acide. Les ouvriers travaillent durant quinze jours, puis quittent la zone pour les deux semaines suivantes. En raison de salaires peu élevés, la plupart arrondissent leurs fins de moi en faisant sortir parallèlement et sans décontamination des chargements de métal. De la bobine de cuivre glissée dans le coffre aux camions de dix tonnes qui sortent de la zone par d
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    83
    L'or noir de Tchernobyl
    Centre de décontamination de la société DSP Komplex, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Des tuyaux attendent d’être décontaminés.
    © Guillaume Herbaut
    17/02/2010
    83
    17/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Centre de décontamination de la société DSP Komplex, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Des tuyaux attendent d’être décontaminés.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    84
    L'or noir de Tchernobyl
    Centre de décontamination de la société DSP Komplex, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Le métal hautement radioactif récupéré dans la zone est ici immergé pour quelques heures dans des bains d’acide. Le procédé est censé décontaminer le métal en surface mais non en profondeur. Dans ce hangar, la radioactivité ici est trente fois supérieure à la norme légale. Surtout, les bains tout comme les vapeurs d’acide au contact du métal contaminé deviennent à leur tour des déchets radioactifs qui ne font l’objet d’aucun retraitement. Ici les conditions de travail sont abominables. Aucune protection réelle, à l’exception de masques en papier ne protègent les ouvriers des radiations et des vapeurs d’acide. Les ouvriers travaillent durant quinze jours, puis quittent la zone pour les deux semaines suivantes. En raison de salaires peu élevés, la plupart arrondissent leurs fins de moi en faisant sortir parallèlement et sans décontamination des chargements de métal. De la bobine de cuivre glissée dans le coffre aux camions de dix tonnes qui sortent de la zone par d
    © Guillaume Herbaut
    17/02/2010
    84
    17/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Centre de décontamination de la société DSP Komplex, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Le métal hautement radioactif récupéré dans la zone est ici immergé pour quelques heures dans des bains d’acide. Le procédé est censé décontaminer le métal en surface mais non en profondeur. Dans ce hangar, la radioactivité ici est trente fois supérieure à la norme légale. Surtout, les bains tout comme les vapeurs d’acide au contact du métal contaminé deviennent à leur tour des déchets radioactifs qui ne font l’objet d’aucun retraitement. Ici les conditions de travail sont abominables. Aucune protection réelle, à l’exception de masques en papier ne protègent les ouvriers des radiations et des vapeurs d’acide. Les ouvriers travaillent durant quinze jours, puis quittent la zone pour les deux semaines suivantes. En raison de salaires peu élevés, la plupart arrondissent leurs fins de moi en faisant sortir parallèlement et sans décontamination des chargements de métal. De la bobine de cuivre glissée dans le coffre aux camions de dix tonnes qui sortent de la zone par d
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    85
    L'or noir de Tchernobyl
    Centre de décontamination de la société DSP Komplex, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Le métal hautement radioactif récupéré dans la zone est ici immergé pour quelques heures dans des bains d’acide. Le procédé est censé décontaminer le métal en surface mais non en profondeur. Dans ce hangar, la radioactivité ici est trente fois supérieure à la norme légale. Surtout, les bains tout comme les vapeurs d’acide au contact du métal contaminé deviennent à leur tour des déchets radioactifs qui ne font l’objet d’aucun retraitement. Ici les conditions de travail sont abominables. Aucune protection réelle, à l’exception de masques en papier ne protègent les ouvriers des radiations et des vapeurs d’acide. Les ouvriers travaillent durant quinze jours, puis quittent la zone pour les deux semaines suivantes. En raison de salaires peu élevés, la plupart arrondissent leurs fins de moi en faisant sortir parallèlement et sans décontamination des chargements de métal. De la bobine de cuivre glissée dans le coffre aux camions de dix tonnes qui sortent de la zone par d
    © Guillaume Herbaut
    17/02/2010
    85
    17/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Centre de décontamination de la société DSP Komplex, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Le métal hautement radioactif récupéré dans la zone est ici immergé pour quelques heures dans des bains d’acide. Le procédé est censé décontaminer le métal en surface mais non en profondeur. Dans ce hangar, la radioactivité ici est trente fois supérieure à la norme légale. Surtout, les bains tout comme les vapeurs d’acide au contact du métal contaminé deviennent à leur tour des déchets radioactifs qui ne font l’objet d’aucun retraitement. Ici les conditions de travail sont abominables. Aucune protection réelle, à l’exception de masques en papier ne protègent les ouvriers des radiations et des vapeurs d’acide. Les ouvriers travaillent durant quinze jours, puis quittent la zone pour les deux semaines suivantes. En raison de salaires peu élevés, la plupart arrondissent leurs fins de moi en faisant sortir parallèlement et sans décontamination des chargements de métal. De la bobine de cuivre glissée dans le coffre aux camions de dix tonnes qui sortent de la zone par d
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    86
    L'or noir de Tchernobyl
    Centre de décontamination, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Devant les journalistes, les ouvriers de la société DSP Komplex mesurent avec minutie le taux de radioactivité des métaux qui ont trempé durant trois heures dans des bains d’acide. Ici la radioactivité, qui dépasse les 400 microrems, se mêle aux vapeurs des produits chimiques.
    © Guillaume Herbaut
    17/02/2010
    86
    17/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Centre de décontamination, situé à 300 mètres du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl. Devant les journalistes, les ouvriers de la société DSP Komplex mesurent avec minutie le taux de radioactivité des métaux qui ont trempé durant trois heures dans des bains d’acide. Ici la radioactivité, qui dépasse les 400 microrems, se mêle aux vapeurs des produits chimiques.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    87
    L'or noir de Tchernobyl
    Poste de contrôle de Detiatki, la principale entrée de la zone interdite. Ici, les gardiens sont de mèche avec les trafiquants de métal. Ils gagnent cent dollars chacun pour laisser passer un camion chargé de dix tonnes de métal radioactif.
    © Guillaume Herbaut
    17/02/2010
    87
    17/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Poste de contrôle de Detiatki, la principale entrée de la zone interdite. Ici, les gardiens sont de mèche avec les trafiquants de métal. Ils gagnent cent dollars chacun pour laisser passer un camion chargé de dix tonnes de métal radioactif.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    88
    L'or noir de Tchernobyl
    Serguei Lapkin (36 ans) habite dans le village de Prybirsk, à trente kilomètres de la centrale de Tchernobyl. Depuis quinze ans, il travaille au sein de l’entreprise DSP Komplex qui retraite et commercialise les déchets radioactifs de la zone : « Dans la zone, tout le monde trafique du métal. Mais il faut distinguer ce qui le font pour améliorer un quotidien difficile de ceux qui, depuis Kiev, réalisent beaucoup de profits. »
    © Guillaume Herbaut
    18/02/2010
    88
    18/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Serguei Lapkin (36 ans) habite dans le village de Prybirsk, à trente kilomètres de la centrale de Tchernobyl. Depuis quinze ans, il travaille au sein de l’entreprise DSP Komplex qui retraite et commercialise les déchets radioactifs de la zone : « Dans la zone, tout le monde trafique du métal. Mais il faut distinguer ce qui le font pour améliorer un quotidien difficile de ceux qui, depuis Kiev, réalisent beaucoup de profits. »
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    89
    L'or noir de Tchernobyl
    Serguei Lapkin (36 ans) et sa femme Alina Boudzynska (32 ans) habitent dans le village de Prybirsk, à trente kilomètres de la centrale de Tchernobyl. Depuis quinze ans, il travaille au sein de l’entreprise DSP Komplex qui retraite et commercialise les déchets radioactifs de la zone : « Dans la zone, tout le monde trafique du métal. Mais il faut distinguer ce qui le font pour améliorer un quotidien difficile de ceux qui, depuis Kiev, réalisent beaucoup de profits. »
    © Guillaume Herbaut
    18/02/2010
    89
    18/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Serguei Lapkin (36 ans) et sa femme Alina Boudzynska (32 ans) habitent dans le village de Prybirsk, à trente kilomètres de la centrale de Tchernobyl. Depuis quinze ans, il travaille au sein de l’entreprise DSP Komplex qui retraite et commercialise les déchets radioactifs de la zone : « Dans la zone, tout le monde trafique du métal. Mais il faut distinguer ce qui le font pour améliorer un quotidien difficile de ceux qui, depuis Kiev, réalisent beaucoup de profits. »
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    90
    L'or noir de Tchernobyl
    Igor, 45 ans, à Chkneva, un village à moitié abandonné situé à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. Après dix-sept ans de prison pour actes de barbarie et meurtre, il est revenu vivre dans le village de son enfance. Pour seule activité et gagner quelques grivnas chaque semaine, il récupère du métal mais aussi des briques dans la zone puis les revend à des entreprises locales. « L’été, quand les broussailles ont tout envahi, on brûle les maisons abandonnées pour faire apparaître le métal ».
    © Guillaume Herbaut
    21/02/2010
    90
    21/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Igor, 45 ans, à Chkneva, un village à moitié abandonné situé à l’intérieur de la zone interdite de Tchernobyl. Après dix-sept ans de prison pour actes de barbarie et meurtre, il est revenu vivre dans le village de son enfance. Pour seule activité et gagner quelques grivnas chaque semaine, il récupère du métal mais aussi des briques dans la zone puis les revend à des entreprises locales. « L’été, quand les broussailles ont tout envahi, on brûle les maisons abandonnées pour faire apparaître le métal ».
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    91
    L'or noir de Tchernobyl
    Poste de contrôle de Detiatki, la principale entrée de la zone interdite. A l’aide d’un radiomètre, un agent contrôle la radioactivité des véhicules qui sortent du périmètre sécurisé.
    © Guillaume Herbaut
    24/02/2010
    91
    24/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Poste de contrôle de Detiatki, la principale entrée de la zone interdite. A l’aide d’un radiomètre, un agent contrôle la radioactivité des véhicules qui sortent du périmètre sécurisé.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    92
    L'or noir de Tchernobyl
    Poste de contrôle de Detiatki, la principale entrée de la zone interdite. Ici, les gardiens sont de mèche avec les trafiquants de métal. Ils gagnent cent dollars chacun pour laisser passer un camion chargé de dix tonnes de métal radioactif.
    © Guillaume Herbaut
    24/02/2010
    92
    24/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Poste de contrôle de Detiatki, la principale entrée de la zone interdite. Ici, les gardiens sont de mèche avec les trafiquants de métal. Ils gagnent cent dollars chacun pour laisser passer un camion chargé de dix tonnes de métal radioactif.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    93
    L'or noir de Tchernobyl
    Photographie d’un document vidéo réalisé en 2006 par les militant du site Pripiat.com de camions qui sortent clandestinement des radiateurs prélevés dans les appartements de la ville de Pripyat.
    © Guillaume Herbaut
    25/02/2010
    93
    25/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Photographie d’un document vidéo réalisé en 2006 par les militant du site Pripiat.com de camions qui sortent clandestinement des radiateurs prélevés dans les appartements de la ville de Pripyat.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    94
    L'or noir de Tchernobyl
    Deux miliciens dans leur chambre de garde, au poste de contrôle de Staryesokoly, à l’entrée de la zone interdite de Tchernobyl. Dans la région, les miliciens sont au cœur du trafic de métal. Ils gagnent cent dollars chacun pour laisser passer un camion chargé de dix tonnes de métal radioactif.
    © Guillaume Herbaut
    27/02/2010
    94
    27/02/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Deux miliciens dans leur chambre de garde, au poste de contrôle de Staryesokoly, à l’entrée de la zone interdite de Tchernobyl. Dans la région, les miliciens sont au cœur du trafic de métal. Ils gagnent cent dollars chacun pour laisser passer un camion chargé de dix tonnes de métal radioactif.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    95
    L'or noir de Tchernobyl
    Ministère des situations d’urgence, à Kiev. Vladimir Khaliocha, l’administrateur en chef de la zone d’exclusion de Tchernobyl, dément toute implication dans le trafic de métal quand de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer un système organisé au plus haut niveau de l’Etat.
    © Guillaume Herbaut
    04/03/2010
    95
    04/03/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Ministère des situations d’urgence, à Kiev. Vladimir Khaliocha, l’administrateur en chef de la zone d’exclusion de Tchernobyl, dément toute implication dans le trafic de métal quand de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer un système organisé au plus haut niveau de l’Etat.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    96
    L'or noir de Tchernobyl
    Un camion transportant du métal vient de sortir de la zone contaminée non loin de la ville abandonnée de Palieska. Il se rendra dans un centre de collecte clandestin en banlieue de la ville d’Ivankov, la ville principale à la sortie de la zone contaminée.
    © Guillaume Herbaut
    16/04/2010
    96
    16/04/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Un camion transportant du métal vient de sortir de la zone contaminée non loin de la ville abandonnée de Palieska. Il se rendra dans un centre de collecte clandestin en banlieue de la ville d’Ivankov, la ville principale à la sortie de la zone contaminée.
    © Guillaume Herbaut

     

  • L'or noir de Tchernobyl
    97
    L'or noir de Tchernobyl
    Centre de collecte clandestin de métaux dans un village à la sortie de la zone de Tchernobyl.
    D’avril à novembre, c’est plus de quatre à cinq mille tonnes de métal qui, sans retraitement, quittent le périmètre de Tchernobyl. Il existe trois mille postes légaux de collectes de métal en Ukraine, mais près de douze mille non répertoriés. Tout autour de la zone, chaque village possède son centre de récupération tenu généralement par une famille qui s’est spécialisée dans le regroupement des cargaisons puis le transport vers un poste plus important. Le métal rejoint donc rapidement Kiev où certaines entreprises en rachètent des petites quantités pour le transformer en tuyaux ou en matériel de chantier. Mais les plus grands volumes, des centaines de tonnes de métal contaminé par mois, rejoignent le berceau de la métallurgie ukrainienne, à l’Est du pays.
    © Guillaume Herbaut
    16/04/2010
    97
    16/04/2010
    L'or noir de Tchernobyl
    Centre de collecte clandestin de métaux dans un village à la sortie de la zone de Tchernobyl.
    D’avril à novembre, c’est plus de quatre à cinq mille tonnes de métal qui, sans retraitement, quittent le périmètre de Tchernobyl. Il existe trois mille postes légaux de collectes de métal en Ukraine, mais près de douze mille non répertoriés. Tout autour de la zone, chaque village possède son centre de récupération tenu généralement par une famille qui s’est spécialisée dans le regroupement des cargaisons puis le transport vers un poste plus important. Le métal rejoint donc rapidement Kiev où certaines entreprises en rachètent des petites quantités pour le transformer en tuyaux ou en matériel de chantier. Mais les plus grands volumes, des centaines de tonnes de métal contaminé par mois, rejoignent le berceau de la métallurgie ukrainienne, à l’Est du pays.
    © Guillaume Herbaut