Les oubliés du périph.

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  • Biographie Diane Grimonet
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    Biographie Diane Grimonet
    © Diane Grimonet
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  • Synopsis-les oubliés du périph-FR-ANG
    4643
    Synopsis-les oubliés du périph-FR-ANG
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  • Les oubliés du périph
    4642
    Les oubliés du périph
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    03/10/2017
    4642
    03/10/2017
    Les oubliés du périph
    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4586
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 , Olivier musicien entre deux portes
    Au cours de mon errance sur le périph je suis tombée dans des rosiers en escaladant un parapet pour rejoindre un campement. En me relevant, j’aperçois une ombre et je décide d’aller voir qui est cette femme. En réalité, c’est un homme. Insolite ! Il joue de la trompette au-dessus du périph’. Olivier vient s’exercer sur le périph car c’est gratuit, pas besoin de louer un studio de répétitions. Il souffle dans son instrument sans crainte d’exaspérer ses voisins.

    © Diane Grimonet
    14/11/2014
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    14/11/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2014 , Olivier musicien entre deux portes
    Au cours de mon errance sur le périph je suis tombée dans des rosiers en escaladant un parapet pour rejoindre un campement. En me relevant, j’aperçois une ombre et je décide d’aller voir qui est cette femme. En réalité, c’est un homme. Insolite ! Il joue de la trompette au-dessus du périph’. Olivier vient s’exercer sur le périph car c’est gratuit, pas besoin de louer un studio de répétitions. Il souffle dans son instrument sans crainte d’exaspérer ses voisins.

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  • Les oubliés du périph
    4587
    Les oubliés du périph
    France, Paris , 2014- 2015- Porte des Ternes, Emile.`
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas. Sa vie est réglée comme n’importe quelle personne active. Tous les matins il se lève, boit son café, se lave à l’eau froide et part faire la manche. « Regarde, Diane, t’es un peu comme en vacances ici... Tu veux un café ? »

    © Diane Grimonet
    10/07/2014
    4587
    10/07/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris , 2014- 2015- Porte des Ternes, Emile.`
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas. Sa vie est réglée comme n’importe quelle personne active. Tous les matins il se lève, boit son café, se lave à l’eau froide et part faire la manche. « Regarde, Diane, t’es un peu comme en vacances ici... Tu veux un café ? »

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  • Les oubliés du périph
    4588
    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Emile.
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas. Sa vie est réglée comme n’importe quelle personne active. Tous les matins il se lève, boit son café, se lave à l’eau froide et part faire la manche. « Regarde, Diane, t’es un peu comme en vacances ici... Tu veux un café ? »

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    15/07/2014
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    15/07/2014
    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Emile.
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas. Sa vie est réglée comme n’importe quelle personne active. Tous les matins il se lève, boit son café, se lave à l’eau froide et part faire la manche. « Regarde, Diane, t’es un peu comme en vacances ici... Tu veux un café ? »

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  • Les oubliés du périph
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    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Emile.
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas. Sa vie est réglée comme n’importe quelle personne active. Tous les matins il se lève, boit son café, se lave à l’eau froide et part faire la manche. « Regarde, Diane, t’es un peu comme en vacances ici... Tu veux un café ? »

    © Diane Grimonet
    16/09/2014
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    16/09/2014
    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Emile.
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas. Sa vie est réglée comme n’importe quelle personne active. Tous les matins il se lève, boit son café, se lave à l’eau froide et part faire la manche. « Regarde, Diane, t’es un peu comme en vacances ici... Tu veux un café ? »

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  • Les oubliés du périph
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    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Emile.
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas. Sa vie est réglée comme n’importe quelle personne active. Tous les matins il se lève, boit son café, se lave à l’eau froide et part faire la manche. « Regarde, Diane, t’es un peu comme en vacances ici... Tu veux un café ? »

    © Diane Grimonet
    18/09/2014
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    18/09/2014
    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Emile.
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas. Sa vie est réglée comme n’importe quelle personne active. Tous les matins il se lève, boit son café, se lave à l’eau froide et part faire la manche. « Regarde, Diane, t’es un peu comme en vacances ici... Tu veux un café ? »

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  • Les oubliés du périph
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    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Emile.
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas. Sa vie est réglée comme n’importe quelle personne active. Tous les matins il se lève, boit son café, se lave à l’eau froide et part faire la manche. « Regarde, Diane, t’es un peu comme en vacances ici... Tu veux un café ? »

    © Diane Grimonet
    16/09/2014
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    16/09/2014
    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Emile.
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas. Sa vie est réglée comme n’importe quelle personne active. Tous les matins il se lève, boit son café, se lave à l’eau froide et part faire la manche. « Regarde, Diane, t’es un peu comme en vacances ici... Tu veux un café ? »

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  • Les oubliés du périph
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    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Emile`et Gustave
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas.
    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde Diane , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »

    © Diane Grimonet
    14/07/2014
    4592
    14/07/2014
    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Emile`et Gustave
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas.
    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde Diane , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »

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  • Les oubliés du périph
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    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Emile`et Gustave
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas.
    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde Diane , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »

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    14/07/2014
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    14/07/2014
    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Emile`et Gustave
    Emile, 61 ans, à la rue depuis 2002, vient de Belgique. Il a travaillé comme facteur de 14 à 16 ans, puis comme manœuvre dans le bâtiment. Il s’est marié à 18 ans. Emile ne touche pas le RSA. Il vit de la manche. Il a lui-même acheté sa tente pour 4 personnes : 90 euros : « Médecins du Monde ne donne plus de tente, va savoir pourquoi. Emile fait la manche à Franprix. Il recharge aussi son portable là bas.
    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde Diane , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »

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    Les oubliés du périph
    France - Paris - 2015- 2014 Porte des Ternes, Gustave
    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »


    © Diane Grimonet
    17/07/2014
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    17/07/2014
    Les oubliés du périph
    France - Paris - 2015- 2014 Porte des Ternes, Gustave
    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »


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    Les oubliés du périph
    France - Paris - 2015- 2014 Porte des Ternes, Gustave
    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »


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    17/07/2014
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    17/07/2014
    Les oubliés du périph
    France - Paris - 2015- 2014 Porte des Ternes, Gustave
    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »


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    Les oubliés du périph
    France - Paris - 2015- 2014 Porte des Ternes, Gustave
    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »


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    17/07/2014
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    17/07/2014
    Les oubliés du périph
    France - Paris - 2015- 2014 Porte des Ternes, Gustave
    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »


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  • Les oubliés du périph
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    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Gustave et Etoile, le chien d’Emile
    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »
    « Etoile est une créature du bon Dieu qui m’a été offerte par des anges. Etoile est mon compagnon de vie depuis 9 ans. Je le traine comme un boulet derrière mes jambes. Si un jour il part, je vais directement au pays des Merveilles. Si moi je pars avant lui, j’espère que les gens qui l’adopteront seront gentils avec lui » me dit Emile .
    © Diane Grimonet
    20/01/2015
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    20/01/2015
    Les oubliés du périph
    France - Paris 2015- 2014 Porte des Ternes, Gustave et Etoile, le chien d’Emile
    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »
    « Etoile est une créature du bon Dieu qui m’a été offerte par des anges. Etoile est mon compagnon de vie depuis 9 ans. Je le traine comme un boulet derrière mes jambes. Si un jour il part, je vais directement au pays des Merveilles. Si moi je pars avant lui, j’espère que les gens qui l’adopteront seront gentils avec lui » me dit Emile .
    © Diane Grimonet

     

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    France - Paris - 2015- 2014 Porte des Ternes, Gustave
    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »


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    14/07/2014
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    France - Paris - 2015- 2014 Porte des Ternes, Gustave
    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »


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    France - Paris - 2015- 2014 Porte des Ternes, Gustave
    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »


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    14/07/2014
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    France - Paris - 2015- 2014 Porte des Ternes, Gustave
    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »


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    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »


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    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »


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    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »


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    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »


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    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »


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    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »


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    Gustave a 74 ans ; il est né le 6 décembre 1940 à Dunkerque. Sa mère était belge et son père, français. Son père et son grand-père travaillaient dans la briqueterie. A la retraite, il ne fait pas la manche. « Des fois les gens s ‘arrêtent et me donne un peu d’argent ou à manger . Il va manger le midi dans une association. Il vit avec Emile et Jean-Michel. C’est Emile qui l’aide à vivre avec l’argent de sa manche. « A 60 ans j’ai fait Paris Bordeaux à pied pour aller faire les vendanges, je ne suis pas fainéant ». Il fait le ménage et soigne son apparence : un costume bleu défraichi et hors d’âge, mais un costume. Je pense à Fellini en le voyant. Courbaturé et attaqué par l’arthrose, son idéal de vie serait d’avoir une tente plus grande pour pouvoir se mettre debout, cela lui fait mal au dos d’être dans sa canadienne d’une personne. Emile a posé un gros coquillage de Dunkerque à côté de sa tente : « Regarde , on entend la mer. Là bas, c’est chez moi ! »


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    4604
    Les oubliés du périph
    France, 2014-2015 - Porte de Champerret, Wladimir
    Vladimir a 50 ans, il n’a pas de papiers, il fait la manche, il a une hépatite C, il doit être suivi en urgence, il n’a pas d’aide médicale d’état. Il me montre une attestation de France Terre d’asile : il est réfugié politique et a le droit à l’ATA (L’Allocation Temporaire d'Attente) et aussi à l’aide médicale, mais il ne comprend pas suffisamment le français et ne sait pas faire valoir ses droits...

    © Diane Grimonet
    16/10/2014
    4604
    16/10/2014
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    Vladimir a 50 ans, il n’a pas de papiers, il fait la manche, il a une hépatite C, il doit être suivi en urgence, il n’a pas d’aide médicale d’état. Il me montre une attestation de France Terre d’asile : il est réfugié politique et a le droit à l’ATA (L’Allocation Temporaire d'Attente) et aussi à l’aide médicale, mais il ne comprend pas suffisamment le français et ne sait pas faire valoir ses droits...

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    20/10/2014
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    20/10/2014
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    4610
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

    © Diane Grimonet
    16/10/2014
    4610
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    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

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    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

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    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

    © Diane Grimonet

     

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    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

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    16/10/2014
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    16/10/2014
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    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

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    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

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    16/10/2014
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    16/10/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champerret Djamela
    Le jour se lève Porte de Champerret, un café, cinq clopes, la tête en vrac. Je me glisse par le passage et longe le périph. Infernale boucle qui étreint la ville... De là où je suis, je trouve que c’est haut, les voitures sont petites de là-haut. Sans lumière c’est un peu effrayant : peur de chuter. Je m’assois et j’attends. Je me retourne et j’aperçois de loin une femme. Un mouvement, quelque chose se passe. Je me lève enfin et vais la rejoindre. Elle se fait à manger.
« Bonjour ». Elle se retourne. « Vous habitez le périph ? 
- Non, je fais à manger ici. Des tomates que j’ai trouvées, dit-elle. Le silence s’installe. Djamela vient faire à manger sur le périph. Alors, elle prend un pot de peinture, met une grille dessus et fait chauffer sa nourriture. J’essaie de savoir où elle loge, où elle s’abrite, mais elle ne répond pas. Djamila a faim, je l’invite à manger, Entre mes cernes et ses pieds quasiment nus, nous formons un couple qui ne passe pas inaperçu. Je sens les regards des gens se détourner de nous. Sensation étrange et désagréable.

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    4614
    Les oubliés du périph
    France, 2015 - Porte de Champeret , Fernando
    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

    © Diane Grimonet
    14/11/2014
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    14/11/2014
    Les oubliés du périph
    France, 2015 - Porte de Champeret , Fernando
    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

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    France, 2015 - Porte de Champeret , Fernando
    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

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    14/11/2014
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    14/11/2014
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    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

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    France, 2015 - Porte de Champeret , Fernando
    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

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    24/11/2014
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    14/11/2014
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    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champeret , Fernando
    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4623
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champeret , Fernando
    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

    © Diane Grimonet
    14/11/2014
    4623
    14/11/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champeret , Fernando
    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

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  • Les oubliés du périph
    4624
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champeret , Fernando
    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

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    16/10/2014
    4624
    16/10/2014
    Les oubliés du périph
    France, Paris - 2015 - Porte de Champeret , Fernando
    Petit à petit, les cafés ouvrent ; une petite musique dans ma tête : « il est 5 heures Paris s’éveille ». Je n’ai encore rencontré personne. J’avais repéré un abri : des tôles au-dessus d’une structure RATP. « Comment vous avez trouvé où j’habite ? » Par hasard. « Vous êtes de la Police. ? Fernando a 51 ans, il est en France depuis 1978 et dehors depuis 2011. Lui, il estime qu’il a de la chance car le week-end il peut aller chez son frère pour prendre sa douche. C’est un ancien maçon qui a de la chance, dit-il : un AVC a bouleversé sa vie ! Avec un RSA de 500€, il n’a pas de téléphone portable et se refuse à faire la manche. Et il s’est organisé son abri ici car il en a marre de se faire expulser des halls d’immeubles qu’il squattait avant, marre de se faire virer, marre de n’être qu’un encombrant... Mais il a peur des polonais et des russes. J’y suis retournée le 30 avril 2015, le campement a été démantelé, plus de Fernando …

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  • Les oubliés du périph
    4625
    Les oubliés du périph
    France, 2015 - Porte de ST Cloud, Mia
    Mia, 21 ans , elle ne souhaite pas tout m’expliquer des raisons qui l’ont menée ici. Elle fait une formation de vente et habite dans le campement depuis 1 an. A la PSA de Chemin Vert, ils ne m’ont pas donné de chambre parce que je n’ai pas d’enfant. Je ne vais pas me faire faire un enfant juste pour me loger, non ! me dit elle. C’est le 1er avril 2015 , triste blague ! Une si jeune femme ! A vingt et un ans dehors : que s’est-il passé ? Elle me répond qu’elle a un passé dur. Sa mère ?
    - Ma mère, elle s’en fout : elle me dit qu’elle a choisi sa vie...

    © Diane Grimonet
    08/04/2015
    4625
    08/04/2015
    Les oubliés du périph
    France, 2015 - Porte de ST Cloud, Mia
    Mia, 21 ans , elle ne souhaite pas tout m’expliquer des raisons qui l’ont menée ici. Elle fait une formation de vente et habite dans le campement depuis 1 an. A la PSA de Chemin Vert, ils ne m’ont pas donné de chambre parce que je n’ai pas d’enfant. Je ne vais pas me faire faire un enfant juste pour me loger, non ! me dit elle. C’est le 1er avril 2015 , triste blague ! Une si jeune femme ! A vingt et un ans dehors : que s’est-il passé ? Elle me répond qu’elle a un passé dur. Sa mère ?
    - Ma mère, elle s’en fout : elle me dit qu’elle a choisi sa vie...

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  • Les oubliés du périph
    4626
    Les oubliés du périph
    France - 2015 -Porte de Briançon- Moldavie
    Je rencontre Moldavie Porte de Briançon. Arriver chez elle c’est marcher sur un fil, en équilibre sur le ciment. Un réverbère est planté là et prend toute la largeur de la bordure. Passer sans tomber. Des vagues de voitures passent et ça ne me rassure pas, j arrive sur une petite cabane, Moldavie, 23 ans roumaine enceinte de 5 mois sur le campement depuis 1 an, elle ne veut pas communiquer. Elle ne veut pas de photos. Je n’insiste pas.

    © Diane Grimonet
    04/06/2015
    4626
    04/06/2015
    Les oubliés du périph
    France - 2015 -Porte de Briançon- Moldavie
    Je rencontre Moldavie Porte de Briançon. Arriver chez elle c’est marcher sur un fil, en équilibre sur le ciment. Un réverbère est planté là et prend toute la largeur de la bordure. Passer sans tomber. Des vagues de voitures passent et ça ne me rassure pas, j arrive sur une petite cabane, Moldavie, 23 ans roumaine enceinte de 5 mois sur le campement depuis 1 an, elle ne veut pas communiquer. Elle ne veut pas de photos. Je n’insiste pas.

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4627
    Les oubliés du périph
    France - 2015 -Porte de Briançon- Moldavie
    Je rencontre Moldavie Porte de Briançon. Arriver chez elle c’est marcher sur un fil, en équilibre sur le ciment. Un réverbère est planté là et prend toute la largeur de la bordure. Passer sans tomber. Des vagues de voitures passent et ça ne me rassure pas, j arrive sur une petite cabane, Moldavie, 23 ans roumaine enceinte de 5 mois sur le campement depuis 1 an, elle ne veut pas communiquer. Elle ne veut pas de photos. Je n’insiste pas.

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    04/06/2015
    4627
    04/06/2015
    Les oubliés du périph
    France - 2015 -Porte de Briançon- Moldavie
    Je rencontre Moldavie Porte de Briançon. Arriver chez elle c’est marcher sur un fil, en équilibre sur le ciment. Un réverbère est planté là et prend toute la largeur de la bordure. Passer sans tomber. Des vagues de voitures passent et ça ne me rassure pas, j arrive sur une petite cabane, Moldavie, 23 ans roumaine enceinte de 5 mois sur le campement depuis 1 an, elle ne veut pas communiquer. Elle ne veut pas de photos. Je n’insiste pas.

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  • Les oubliés du périph
    4628
    Les oubliés du périph
    France, Paris 2015 - Porte d’Orléans , Joseph
    Joseph 50 ans, une tente à quelques mètres de la voie. . Dans sa tente un homme qui ne parle pas un mot de français : il est anglais. C’est un échoué de Schengen. Pas expulsable, mais sans ressources il ne peut pas rentrer chez lui, où personne ne l’attend…

    © Diane Grimonet
    13/04/2015
    4628
    13/04/2015
    Les oubliés du périph
    France, Paris 2015 - Porte d’Orléans , Joseph
    Joseph 50 ans, une tente à quelques mètres de la voie. . Dans sa tente un homme qui ne parle pas un mot de français : il est anglais. C’est un échoué de Schengen. Pas expulsable, mais sans ressources il ne peut pas rentrer chez lui, où personne ne l’attend…

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4629
    Les oubliés du périph
    France, Paris 2015 - Porte d’Orléans , Joseph
    Joseph 50 ans, une tente à quelques mètres de la voie. . Dans sa tente un homme qui ne parle pas un mot de français : il est anglais. C’est un échoué de Schengen. Pas expulsable, mais sans ressources il ne peut pas rentrer chez lui, où personne ne l’attend…

    © Diane Grimonet
    13/04/2015
    4629
    13/04/2015
    Les oubliés du périph
    France, Paris 2015 - Porte d’Orléans , Joseph
    Joseph 50 ans, une tente à quelques mètres de la voie. . Dans sa tente un homme qui ne parle pas un mot de français : il est anglais. C’est un échoué de Schengen. Pas expulsable, mais sans ressources il ne peut pas rentrer chez lui, où personne ne l’attend…

    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4630
    Les oubliés du périph
    France-2014 Porte de Vincennes
    Garde bagage.
    © Diane Grimonet
    01/08/2014
    4630
    01/08/2014
    Les oubliés du périph
    France-2014 Porte de Vincennes
    Garde bagage.
    © Diane Grimonet

     

  • Les oubliés du périph
    4631
    Les oubliés du périph
    France -2014 - Porte de Bagnolet, Kakir
    Kakir que je rencontre après avoir traîné Porte de Bagnolet. Je longe le périph et là j’arrive sur un campement, que je ressens comme un coupe gorge. Je prends conscience du danger. En cas d’agression impossible de fuir.

    © Diane Grimonet
    30/07/2014
    4631
    30/07/2014
    Les oubliés du périph
    France -2014 - Porte de Bagnolet, Kakir
    Kakir que je rencontre après avoir traîné Porte de Bagnolet. Je longe le périph et là j’arrive sur un campement, que je ressens comme un coupe gorge. Je prends conscience du danger. En cas d’agression impossible de fuir.

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  • Les oubliés du périph
    4632
    Les oubliés du périph
    France -2014 - Porte de Bagnolet, Kakir
    Kakir que je rencontre après avoir traîné Porte de Bagnolet. Je longe le périph et là j’arrive sur un campement, que je ressens comme un coupe gorge. Je prends conscience du danger. En cas d’agression impossible de fuir.

    © Diane Grimonet
    29/04/2015
    4632
    29/04/2015
    Les oubliés du périph
    France -2014 - Porte de Bagnolet, Kakir
    Kakir que je rencontre après avoir traîné Porte de Bagnolet. Je longe le périph et là j’arrive sur un campement, que je ressens comme un coupe gorge. Je prends conscience du danger. En cas d’agression impossible de fuir.

    © Diane Grimonet